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NOTES SUR LA THÉORIE DES GITES MINÉRAUX
Dans cette région de Rottenmann, le graphite forme des lits intercalés au milieu d'une série de schistes micacés, chloritoschistes, phyllitès, etc., qui, d'après des plantes découvertes en recherchant le graphite à Pressnizgraben
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Gneiss PhylliLes Schistes Micaschistes Calcaire Chloritoschistes S^ RIEN( 9; Oaphiteux central . y,o. G. — Coupe à travers le Leimser Graben, d'après E. v. Miller et Weinschenk.
près Kaisersberg, ou près de Kammern, àLeims, seraient le représentant alpin da carbonifère supérieur. Nous retrouvons donc le graphite dans un groupe de terrains métamorphiques, qui ont dû contenir ici de la houille, transcité : 1871. PAUL, Graphit vom Paltenthal bei Rottenmann, Steyermark (Verh. geol. Reichsanstalt, p. 169); — 1883. STOR, Funde von unlercarbonischen P/lanzen der Schatzlarer Sehichlen om Nordrande der Central Kelte in den nordostlichen Alpen (Jahr. geol. Reichs., 33, 189); — I 1892. C. v. JOHN, Uber steyerische Graphite (Verh. Geol. Reichs., p. 413); — 1891. J .-W. GKEGOKY, The Waldensian gneisses (Quart. Journ., 50, 232 ; — 1893. S. FRANCHI et N. .NOVARESE, Appunti geologici e pelrografici sui dintorni <!i Piherolo (Boll. Coin. geol. liai., 26, 383 et 422); — 1898. .NOVARESE, Giacimenli di grufite délie Alpe Cozie (Roma, LIT geol., 35 ]>. et Rassegna mineraria, t. IX, 15 p.) ; — 1900. HOERNÉS, Der Metamorphismus der Obersteirischen Graphitlager (Millh. d. Naturw. V. fSteyermark, p. 90 à 131) ; — RKOLICH , même titre (0E»l. Z. f. B. u. Il-, p. 103-404 ; — 1900. WRINSCHENK, Das Talnvorkommen bei Mautern in Steyermark (Z. f. pr. Geol., p. 41).
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formée en graphite par l'action calorifique connexe des plissements (*) et peut-être aussi par des intrusions éruptives granitiques. Ainsi que le montre un profil ci-joint (fig. 6), les chloritoschistes à graphite sont recouverts par un calcaire d'âge hypothétique (**) probablement antérieur au leur, c'est-à-dire renversé au-dessus d'eux. Le graphite présente parfois une telle analogie avec de l'anthracite et en a si bien conservé la structure charbonneuse (en ayant pris toutefois une dureté extrême) qu'on peut le confondre avec lui; mais l'analyse et l'emploi industriel ne laissent pas de doute sur sa véritable nature : c'est bien du graphite, et même généralement du graphite plus pur qu'en Bohême, ne renfermant pas de pyrite. On trouve, dans le gisement, des sortes de cokes bulleux, aux cavités remplies d'une poussière de graphite, qui accusent bien l'action de la chaleur. Ces gisements ne présentent pas de formations kaolineuses, comme ceux de Bavière ; mais l'altération des chloritoschistes encaissants y a donné (à Mautern) des veines de talc exploitables, dont on retrouve l'équivalent à l'autre extrémité des Alpes, près de Pinerolo. Comme l'indique une coupe ci-jointe (fig. 7), le talc se trouve sur les deux flancs d'un anticlinal, à peu près au contact des chloritoschistes à graphite, caractérisés par des grains jaunes de rutile et d'un calcaire précarbonifère, recouvert par des grauwackes. Il forme des sortes de lentilles, dues à un métamorphisme sur place, et dans lesquelles se poursuit la schistosité des chloritoschistes encaissants : lentilles, qui, d'abord grises à la périphérie, vont en se décolorant vers le centre, mais peuvent rester blanches sur 'A mètres d'épaisseur. Contraire(*) M. Weinschenk défend très vivement l'idée du métamorphisme de contact contre M. Hôrnes, pour lequel il n'y a que dynamométamoiPhisme. (**) M. Weinschenk, qui l'avait d'abord considéré comme silurien, Parait avoir abandonné cette hypothèse.