Annales des Mines (1903, série 10, volume 3) [Image 260]

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NOTE SDR LES PRINCIPAUX. APPAREILS

soupape G étant supérieure à celle du trou F, la soupape d'arrêt retombe par son poids et intercepte l'arrivée de vapeur au modérateur. Fonctionnement. — Le plateau B commande le fonctionnement du régulateur. A cet effet, il porte un chemin de roulement abc et deux cames d et d'. Pendant la majeure partie de l'ascension, un galet e, sollicité par un ressort de rappel, est maintenu sur le chemin de roulement; un levier coudé que termine ce galet soulève le levier L; le régulateur est débrayé. A 60 mètres du jour, l'extrémité de l'axe du galet vient rencontrer la came d ; le ressort se comprime et le galet quitte le chemin de roulement pour s'engager sur un plan incliné sur lequel il est maintenu par sa joue; il se rapproche du centre du plateau B, laisse s'abaisser le levier L et embraye, en conséquence, le régulateur, qui continue à fonctionner pendant le reste de l'ascension. A la descente suivante, le galet se relève brusquement en rencontrant l'extrémité du chemin de roulement et débraye le régulateur jusqu'à ce que l'intervention de la deuxième came d' rétablisse l'embrayage. Le plateau C porte, de son côté, deux cames profilées g et g', qui déplacent un autre galet, relié par un levier h et par deux biellettes à la croix des galets de cuir qui roulent entre les plateaux P et P'. Le déplacement rationnel de ces galets en cuir, sous l'action du levier h, permet d'assurer au régulateur R une vitesse presque constante, quelle que soit la vitesse du plateau inférieur P' relié à la machine. Si l'on veut, par exemple, imposer au mécanicien une série de vitesses graduellement décroissantes depuis 60 mètres jusqu'au jour, il suffira de donner aux galets de cuir, en profilant convenablement les cames g et g', des positions successives telles que , pour les vitesses assignées, le régulateur soit dans une posi-

EVITE-MOLETTES

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tion d'équilibre et prêt à fonctionner en soulevant son manchon pour peu que ces vitesses se trouvent dépassées. Le soulèvement ainsi produit est transmis par deux petits câbles à la soupape équilibrée d'admission de vapeur et au frein. Le câble allant à la première soulève le contrepoids K et provoque ainsi la fermeture de la soupape E. Le levier du contrepoids K vient reposer sur la butée du ressort M et maintient ainsi l'ouverture de la petite soupape G. Il en résulte que la soupape d'arrêt reste fermée. Pour 1 ouvrir, il faut que le mécanicien ramène le levier du modérateur à la position fermé à fond; dans ce mouvement, le levier N, solidaire du précédent, vient buter sur le levier 0 et permet au contrepoids K de reprendre sa position primitive; alors la soupape d'arrêt est de nouveau soulevée. Dans le fonctionnement du frein par le régulateur, la vapeur, arrivant en V, est retenue par une soupape chargée par le contrepoids;}. Si l'on déplace ledit contrepoids «le la droite vers la gauche jusqu'à ce qu'il n'exerce plus aucune pression sur la soupape, on réalisera un détendeur pour des pressions graduellement plus élevées qui produiront un serrage progressif du frein. Le contrepoids/) est sollicité vers la gauche par le piston pesant Q, qui se meut dans un cylindre rempli d'un liquide de fluidité constante. Normalement, ce mouvement est empêché par 1 arrêt à contrepoids r. Mais, lorsque le régulateur, en se soulevant, déclenche l'arrêt r, le serrage total du frein 8e Produit en un temps qui dépend de celui que met le Piston Q à parvenir au fond du cylindre. La durée de cette chute résulte de l'ouverture plus ou moins grande e « la communication entre le haut et le bas du cylindre, ette ouverture- est réglée par le tiroir T, qui, relié au ev ier actionné par la came g du plateau C, augmente le passage à mesure que la cage se rapproche du jour et