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ÉVITE-MOLETTES
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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS
que la vitesse diminue. Lorsque le frein a fonctionné, on remet le contrepoids p et le piston Q en place, à la main, à l'aide du levier U. Si l'on veut, pour rendre la machine plus docile, exercer une certaine pression sur la poulie de frein pendant la descente du personnel, il suffira de faire occuper au contrepoids p une position déterminée sur le levier. Ajoutons que l'arrêt instantané est obtenu, comme dans l'évite-molettes Charly, par un sabre installé dans le chevalement et par deux câbles de renvoi qui soulèvent le contrepoids p et le contrepoids K. A l'origine, l'appareil des mines de Liévin comportait, indépendamment des plateaux B et C, un troisième plateau D supprimé sur la figure, qui provoquait k chaque voyage, au moyen de deux butées agissant sur deux leviers réunis par deux câbles à un câble unique, le fonctionnement de la soupape d'arrêt en soulevant le contrepoids K, à l'exemple de la première obturation de l'évite-molettes Reumaux. Le mécanicien était obligé, pour remettre sa machine en marche, de ramener le levier du modérateur à la position fermé ù fond. L'expérience a montré les inconvénients de cette mesure. Le mécanicien arrivait à connaître le moment précis où le plateau D devait agir et, par un tour de main, empêchait son mouvement. L'appareil, d'ailleurs, restait souvent collé et. provoquait un arrêt de la machine ; le mécanicien était, en outré, Obligé de réadmettre la vapeur et, s'il ne le faisait pas avec une précision suffisante, la cage reprenait une vitesse exagérée. L'appareil, monté d'abord au puits n° 1 de Liévin, sur line machine d'extraction à frein ordinaire, a mal fonctionné. Il a fallu de nombreux tâtonnements et l'on n'est pas parvenu à obtenir un serrage du frein assez rapide pour éviter à coup sûr les mises aux molettes. La Compagnie a attribué cet insuccès à la section trop faible du
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tuyau d'arrivée de vapeur et s'est décidée à reporter l'appareil à son puits n" 5, où elle a monté une machine à frein normalement serré, avec laquelle la manœuvre sera facilitée. La complication et la difficulté de réglage de l'appareil de Liévin nous paraissent provenir, en grande partie, du rôle spécial que l'on a assigné au régulateur. Pour lui faire commander directement les effets de sûreté, on a dû lui enlever son caractère principal, celui de produire des déplacements variables avec la vitesse de rotation dont il est animé. On verra, dans les appareils suivants, une utilisation plus simple et plus directe des régulateurs à force centrifuge et des déplacements variables qu'ils sont susceptibles de produire. V.
ÉVITE-MOLETTES RŒMER.
Les appareils de M. Rœmer, constructeur à Zwickau (Saxe), ont pour but de prévenir, quelle que soit la vitesse en pleine marche, toute ascension excessive de la cage montante et tout choc brusque de la cage descendante. Inventés il y a dix ans et complétés depuis quelques années par le dispositif pour la circulation du personnel que nous décrirons ci-dessous, ils ont été appliqués jusqu'ici à 132 machines d'extraction en Allemagne et en Autriche et paraissent donner satisfaction aux mines qui les ont installés. Ils comprennent : 1° L'appareil principal; 2° L'appareil limitateur des vitesses ; 3° L'appareil spécial pour la circulation du personnel ; 4° L'appareil de contrôle. L'appareil principal a pour but essentiel d'obliger le mécanicien à ralentir graduellement au voisinage de la recette ; si le mécanicien néglige ce ralentissement, l'appa-