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NOTE SDR LES PRINCIPAUX APPAREILS ÉVITE-MOLETTES
index mobile, qui se déplace de haut en bas en même temps que la cage.
VII. — ÉVITE-MOLETTES MULLER.
Le principe est encore le même dans l'évite-molettes Muller ; un taquet, entraîné par l'index de l'indicateur de position des cages, soulève un levier qui se rapproche d'autant plus du taquet que la vitesse est plus grande. Seulement le mouvement de ce levier, au lieu d'actionner à la fois le frein et la prise de vapeur, n'agit que sur le frein, à air comprimé ou à vapeur ; l'inventeur, redoutant les prises de frein brusques dues au déclenchement d'un contrepoids, y a renoncé et fait agir son levier sur une soupape d'admission de la vapeur ou de l'air comprimé au cylindre du frein. Ici encore nous nous abstiendrons de discuter; l'expérience seule nous paraît pouvoir montrer avec certitude si, en recherchant la douceur, on ne risque pas d'obtenir la paresse des organes. Dans le bâti A de l'appareil {fig. 2 et 3, Pl. XIV), passent , deux arbres B et B, , reliés chacun à l'une des bobines et actionnant par des engrenages coniques les deux vis D et D,,et, avec elles, les index E de la position des cages. Entre les deux vis se trouve une tringle verticale F, portant à sa partie supérieure et à sa partie inférieure deux buttoirs G et H. Vers la fin de la cordée, le buttoir G est soulevé par l'index montant ; il entraine la tringle F et le buttoir H, et ce mouvement est signalé par un coup de cloche. L'un des arbres B met en mouvement, par une courroie, un régulateur R; le mouvement du manchon de ce régulateur est transmis par la bielle verticale J à un levier K, articulé à l'une des extrémités d'un levier L, mobile autour d'un axe fixé sur le bâti ; l'autre extrémité
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du levier L commande la soupape M placée sur la conduite amenant au frein l'air comprimé ou la vapeur. La position du levier K représentée en traits pleins sur là fig. 2, Pl. XIV, correspond à la position de repos durégulateur ; la position figurée en lignes ponctuées correspond à la vitesse maxima du régulateur; dans cette dernière position, le levier K s'abaisse jusqu'au voisinage immédiat du buttoir H. Lors donc que, vers la fin de la cordée, la vitesse de la cage n'est pas diminuée, le buttoir H, commençant à monter avec la tringle F, vient immédiatement soulever le levier K, qui tourne autour de son articulation avec la bielle J, maintenue en place par le régulateur; le levier L oscille et ouvre la soupape M; le frein se serre, la vitesse diminue, le levier K se relève et le levier. L referme la soupape : le frein cesse d'agir. L'action se renouvelle, à la fin de la cordée, autant de fois que le buttoir H vient toucher le levier K ; elle se produit nécessairement, quelque faible que soit la vitesse, dès que la cage a dépassé la recette, parce qu'alors le buttoir H est au haut de sa course. Pour la circulation du personnel, le mécanicien, sans quitter son poste, déplace, au moyen d'un levier spécial, un taquet N qui passe de la position ponctuée (fig. 2, Pl. XIV) à la position représentée par des traits pleins; en même temps apparaît, sur le haut de l'indicateur, un écriteau « Personnel » . Le taquet N soulève et immobilise l'extrémité libre du levier K. Si la vitesse prescrite vient à être dépassée, le régulateur fait osciller le levier K autour de son point de contact avec N ; dans ce mouvement, K entraîne le levier L et celui-ci ouvre la soupape, qui se referme lorsque la vitesse a été ramenée à la limite fixée. L'appareil fonctionne d'ailleurs exactement comme sans l'intervention du taquet N, si la cage montante dépasse la recette. Si l'on veut également limiter la vitesse pendant