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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS
réduire, en ce cas, la distance à parcourir par le galet terminal du levier </, avant qu'il vienne attaquer par dessous le levier c, de manière à faire agir les effets de sûreté à une nouvelle vitesse limite, inférieure à celle admise pour l'extraction des produits. Le mécanisme de débrayage du taquet p fait apparaître un disque Personnel, indiquant de loin si le mécanicien a pris les dispositions nécessaires pour la circulation du personnel. Un crayon / suit les mouvements du sabre et enregistre les courbes de vitesse sur un cylindre enregistreur m, mû par un mécanisme d'horlogerie. Lorsque c se déclenche, le crayon / subit un déplacement latéral et trace une barre transversale sur la courbe des vitesses. L'appareil enregistre ainsi à la fois l'instant où les appareils de sûreté entrent en jeu et la vitesse à ce moment. A chaque cage correspond une vis particulière ; l'une des vis tourne de droite à gauche, l'autre de gauche à droite; elles actionnent l'indicateur de position. A la partie inférieure de chaque vis se trouve un sabre a. Les deux sabres sont actionnés parallèlement par la chape du régulateur. Si la vitesse angulaire de la machine augmente, il en est de même de celle du régulateur ; le manchon de celui-ci se soulève et, par l'intermédiaire de bielles, il rapproche de l'indicateur de position l'extrémité supérieure des sabres ; il amène en même temps, devant une échelle graduée, l'indicateur des vitesses n. Si les vitesses maxima admises, soit pour l'extraction des produits, soit pour la circulation du personnel, sont dépassées, le galet d vient soulever le levier c, soit directement, soit par l'intermédiaire du taquet p. Indépendamment de cette limitation des vitesses en un point quelconque du parcours des cages, la partie principale du sabre denté assure une réduction spéciale des vitesses à la fin de chaque cordée. Lorsque la cage descendante n'est plus qu'à 40 mètres environ de la recette du fond, l'index correspondant se
ÉVITE-MOLETTES
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trouve en face de la première dent du sabre a, et si, à ce moment, la vitesse atteint encore une limite déterminée, le bec i de l'index entre en prise avec cette première dent ; à une vitesse moindre, il passe en face de cette dent et des suivantes sans les toucher. L'avant-dernière dent entre en prise pour une vitesse de 1 à 2 mètres à la seconde ; la dernière entre toujours en prise, et cela, à l'instant où le câble de la cage descendante a 1 mètre d'avau, où, par suite, la cage montante a dépassé de i mètre la recette du jour. La distance entre le bec i de l'index qui actionne l'évite-molettes et l'aiguille k de l'index qui indique la position de la cage dépend de la disposition des recettes et peut être réglée exactement pour plusieurs accrochages. De même, l'appareil reste exact lorsqu'on utilise au jour des recettes différentes pour l'extraction et pour la circulation du personnel. L'appareil Baumann, dont nous venons de donner une description rapide, est jusqu'ici, en Allemagne, le principal concurrent de l'appareil Rœmer précédemment décrit. Nous n'entrerons pas dans l'examen des différences , entre ces deux appareils; chacun des constructeurs invoque ces différences comme un motif de préférer son appareil à l'autre. Ils reposent l'un et l'autre sur le même principe, le déclenchement des effets de sûreté sous l'action combinée d'organes qui se déplacent les uns d'après la position de la cage dans le puits, les autres d'après la vitesse de la cage. On remarquera seulement que, dans l'évite-molettes Rœmer (nouveau type), l'espèce d'échelle dont l'arrêt détermine le déclenchement et dont l'obliquité varie avec la vitesse de rotation du régulateur se déplace de bas en haut avec la chaînette supportant le Poids qui représente la cage et vient buter contre un arrêt fixé sur le guidage, tandis qu'au contraire, dans 1 évite-molettes Baumann, le sabre oscillant sous l'influence de la vitesse de rotation du régulateur est attaqué par un