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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS
VI.
ÉVITE-MOLETTES ISAUMANN.
Tandis que, dans l'évite-molettes Rœmer que nous venons de décrire, le déclenchement qui met en jeu les effets de sûreté est produit par deux poids indépendants •de l'indicateur de position et mobiles sur des guidages distincts, l'appareil Baumann, construit par ÏEintraihtÀûtte, à Schwientochlowitz (Haute-Silésie) , utilise les index mêmes de l'indicateur de position des cages pour produire
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ÉVITE-MOLETTES
est frappée par le bec /d'un index monté sur l'indicateur de position des cages, soit lorsque le levier courbe d, prolongement du sabre a, vient presser par dessous le levier c. Le contact entre i et a se produit lorsque, vers la fin de
déclenchement. . L'appareil a pour but de produire automatiquement une diminution graduelle de la vitesse des cages, d'empêcher absolument la cage montante de trop dépasser la recette, de s'opposer enfin au dépassement des vitesses maxima admises soit pour l'extraction des produits, soit pour la circulation du personnel. En outre, il fait constamment connaître au mécanicien la vitesse et lui donne ainsi un grand sentiment de sécurité; un enregistreur enregistre constamment les vitesses et met en évidence tout dépassece
ment accidentel. L'appareil (fig. 14) a pour organe essentiel un sabre denté n, que le régulateur b déplace suivant les vitesses en le rapprochant de l'indicateur vertical de position des cages lorsque la vitesse augmente. Le sabre est articulé à l'une de ses extrémités avec une bielle reliée à la chape du régulateur, vers l'autre extrémité avec un levier;; mobile autour i 'e l'axe o, enclenchant le levier e et terminé par un contrepoids. Lorsque le levier r tourne autour de o, il déclenche e; un contrepoids /'fait tourner l'axe <le rotation du levier e et actionne ainsi, par l'intermédiaire des bielles g et /(, le frein à vapeur et l'obturation •de vapeur. La rotation du levier c et le déclenchement qui en est la conséquence se produisent soitlorsqu'une dent du sabre a
FIG.
il. — Appareil Baumann.
ta course des cages, le ralentissement de la vitesse est insuffisant; le contact entre d et c, lorsqu'on un point quelconque de la course des cages la vitesse maxima se trouve dépassée. Un taquet complémentaire p, qui n'entre en fonction iue pendant la circulation du personnel, a pour but de
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Tome
111, 1903.
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