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NOTE SUR LES PRINCIPAUX APPAREILS
E VITE-MOLETTE S
avec une continuité moins complète, aux contacts de l'appareil Karlik-Witte. Seulement ce dernier a, sur l'appareil de M. Neu, la supériorité incontestable qui résulte de sa réalisation effective. Le projet de M. Neu, élaboré en 1899 et présenté au Congrès des mines et de la métallurgie tenu à Paris en 1900, dans une communication de M. Darphin, ingénieur en chef des travaux du jour à la Compagnie d'Anzin, n'en est pas moins intéressant à citer.
Le procédé le plus simple et le plus sûr pour étudier le mouvement des cages dans un puits de mine consiste dans la représentation graphique de la marche de la machine et de celle des cages en fonction du temps (Voir fig. 2, Pl. XVII). Prenons pour origine du temps l'instant où commence une cordée et notons, à l'aide d'un chronomètre, les temps employés par l'arbre des bobines pour faire 1,2,3, N tours, jusqu'à la fin de la cordée. Prenant les temps pour abscisses, nous porterons les nombres de tours correspondants en ordonnées, à une échelle convenablement choisie, et tracerons ainsi par points une première courbe,
CHAPITRE III.
(*) OBSERVATIONS GÉNÉRALES
SUR LA MARCHE
DES
n = f(t),
CAGES
AVEC EXTRACTION PAR CABLES PLATS.
Tous les évite-molettes modérateurs que nous avons décrits, c'est-à-dire tous ceux qui ne sont pas actionnés directement parla cage elle-même, empruntent leur mouvement à l'arbre de la machine d'extraction ou à celui de l'organe sur lequel s'enroule le câble. Lorsque, comme c'est le cas dans beaucoup de mines allemandes, le câble s'enroule sur un tambour cylindrique, la vitesse de la cage est exactement proportionnelle à la vitesse angulaire du tambour. Mais il en est tout autrement lorsque le câble s'enroule sur un tambour spiraloïde ou conique ou sur les bobines, d'un usage à peu près général en France. La vitesse de la cage est alors proportionnelle à la vitesse angulaire de l'arbre de la molette et non à celte de l'arbre des bobines. En raison de l'intérêt et de l'importance de la question pour l'installation et le réglage des appareils de sûreté, indicateur de position des cages et évite-molettes, nous croyons utile de présenter quelques observations sur la marche des cages dans le cas que nous considérons.
donnant les nombres de tours de l'arbre des bobines en fonction du temps. De cette courbe ou mieux du tableau qui a servi à la tracer, on déduit aisément la courbe des vitesses angulaires de l'arbre des bobines, exprimées en tours par seconde :
Il va sans dire que l'on peut, si on le préfère, relever directement, au moyen d'un tachymètre, la courbe in ft
...
= ? W'
et en déduire, par quadrature, la courbe ri =
J
f(t) dt.
Signalons ici, en profitant d'une observation que nous a adressée M. Neu, ingénieur à Lille, que, pour étudier la marche d'un arbre, on peut faire actionner par cet arbre une petite machine magnéto-électrique; le voltage