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CONSOLIDATION DES ANCIENNES CARRIÈRES
plus de 10 mètres de hauteur. Il importait tout d'abord de soutenir les parois qui menaçaient ruine. Des échasses en sapin de 0 m ,15de diamètre assemblées, de 4 m ,50 de longueur chacune, furent descendues et dressées au nombre de quinze, scellées en pied, puis reliées sur quatre lignes par des madriers butant aux parois de la cloche. Ce même travail fut renouvelé dans un sens presque perpendiculaire et sur cet ensemble fut établi un plancher en madriers à 2 mètres de hauteur. Un passage ouvert fut réservé au centre, et un deuxième plancher distant de l m ,80 du premier fut construit dans le même genre ; cinq planchers superposés furent ainsi exécutés, assurant un étaiement succinct, mais suffisant, de la cloche et donnant une parfaite quiétude aux ouvriers circulant constamment en carrière (Pl. XXIII, fig. 1 et 2). Le sommet de la cloche fut lui-même maintenu par ira chevalement composé de cadres en chêne et madriers. Ce premier travail mené avec dextérité, au milieu d'éboulementsconti.iuels, anécessité l'emploi de 180mètres de longueur d'échasses et plus de 2 kilomètres de madriers. La sécurité des ouvriers étant ainsi assurée, un mur continu fut exécuté au pourtour de la cloche pour en soutenir la base et éviter que l'effondrement ne s'étende. Cette première consolidation effectuée, une visite minutieuse des échafaudages permit de constater que les étages inférieurs avaient peu souffert, mais qu'un affaissement de la partie supérieure do la cloche s'était produit, détruisant le cinquième plancher et menaçant le quatrième. De toute urgence, la circulation fut interrompue sur le boulevard dans la région avoisinant la cloche . En souterrain, les échasses furent renforcées par des étais superposés entre chaque étage de planchers et la maçonnerie intérieure de la cloche poursuivie sans interruption jour et nuit, l'approvisionnement des matériaux
SOUS LE TRACÉ DES LIGNES MÉTROPOLITAINES
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s'effectuant au moyen d'un treuil de maçon établi sur le troisième plancher. La hauteur des maçonneries ainsi exécutées atteignit 6 m ,30, soit la hauteur du quatrième plancher environ. Le travail souterrain ne pouvant alors se poursuivre sans danger, un puits fut ouvert sur le sommet de la cloche, tant pour décharger le plancher supérieur des terres l'encombrant, que pour achever les travaux des maçonneries. Le sommet de la cloche fut rencontré à 8 m ,50 de profondeur accusant ainsi un effondrement total de 13 m ,45 de hauteur. Le quatrième plancher, débarrassé des terres, fut supprimé et les cintres pour voûtes mis en place sans difficultés spéciales. L'intrados de la voûte (3 mètres d'ouverture) se trouve à 8 m ,10 du sol de la carrière, avec un rouleau de 0 m ,80 supportant un plateau de béton de 0m ,80 d'épaisseur, sur lequel repose le radier du Métropolitain. La consolidation de cette cloche, d'un vide total de 650 mètres cubes, a nécessité la mise en oeuvre de 420 mètres cubes de maçonnerie de meulière. Indépendamment de cette cloche exceptionnellement grande, de nombreux fontis ont été rencontrés au cours des travaux. Le tableau ci-dessous en donne le nombre et indique le mode de consolidation. 1 er
jontis consolidés 'ontia consolidés de
béton.
par par
dessous, colonnes
LOT
2'
LOT
5 15
4
3'
LOT
4*
LOT
5*
LOT
6e
LOT
TOTAL
7
3
2
39
G
10
13
48
Des affaissements généraux du sol ont été également ^nstatés en plusieurs endroits et ont nécessité la consuction de séries de colonnes de béton. Vers le boule-