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GISEMENT DE FER DE L'ERZBERG
silurienne (dévonienne) du gisement s'applique certainement à quelques calcaires do la zone des grauwackes : cela résulte des découvertes de fossiles; mais, avec M. Vacek, il incline à considérer le gisement lui-même . comme plus récent; toutefois, ajoute-t-il, il ne faut pas attribuer à cette simple opinion un sens trop catégorique : sur les deux questions principales, assimilation de la grauwacke au terme supérieur des gneiss, proportion relative de la formation silurienne-dévonienne dans la totalité du gisement, il estime que le dernier mot n'est pas encore dit. M. Beck, professeur à l'École des Mines de Freiberg, donne, dans son ouvrage, la théorie de M. Vacek. M. Franz Kossmat, écrivant au nom de M. Victor Uhlig, professeur à l'Université de Vienne, après avoir rappelé les découvertes de fossiles dans la zone des grauwackes et les schistes de Werfen, ne donne d'opinion nette qu'au sujet des terrains supérieurs au gisement : en particulier, il estime que la brèche du toit date, selon toute vraisemblance, do l'époque permienne. Il ne veut pas se prononcer sur les questions soulevées par M. Vacek. Il pense que l'Erzberg est un gisement sédimentaire considérablement remanié. M. Hans Hœfcr, professeur à l'École des Mines de Léoben, accepte toujours les anciennes déterminations et condamne absolument la nouvelle théorie. Il confirme que l'interprétation qui sert de base aux profils de M. Vacek n'est pas reconnue comme exacte par les ingénieurs d'Eisenerz. Il considère comme une chose certaine que l'Erzberg est un gîte de substitution.
GISEMENTS DE FER SCANDINAVES
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L'ORIGINE ET LES CARACTÈRES DES
GISEMENTS
DE
FER
SCANDINAVES
TABERG, ROUTIVARA, KIRUNAVARA, SVAPPAVARA, GELLIVARA, GRÀNGESBERG, NORBERG, D ANNEMORA, DDNDERLANDSDAL, ETC. Par M. L. DE LAUXAY, Ingénieur en Chef des Mines, Professeur à l'École des Mines.
INTRODUCTION. Le rôle du fer dans la constitution de la terre est tout fait essentiel. Les observations, qui peuvent éclairer sur sa métallurgie interne, sur son mode de concentration dans les parties de l'écorce accessibles à nos investigations, sur l'évolution de ses venues profondes au cours des périodes géologiques, sur les déplacements et les remaniements de ses minerais pendant les sédimentations, ou par l'effet des manifestations extérieures diverses auxquelles ils ont pu être soumis, sont donc du plus haut intérêt à tous égards, pour la théorie du globe comme pour la pratique. Des raisons, qui seront développées au cours de ce mémoire et qui se rattachent à tout un ensemble de considérations nouvelles déjà indiquées dans quelques notes relatives aux types régionaux de gîtes métallifères, m'ont conduit à penser que la solution de plusieurs problèmes essentiels relatifs à cette géologie du fer devait se trouver dans les régions voisines du pôle boréal : soit en Europe, dans la Scandinavie et la Finlande ; soit en Amé-
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Tome IV, 1903.
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