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DES L'ORIGINE
ET
LES
CARACTÈRES
seulement la direction générale Nord-Sud de l'amas, mais aussi son plongeaient vers l'Est. Mis on évidence par le contraste de la magnétite noire, comme charbonneuse, sur l'apatite rose, et par la saillie que l'altération superficielle inégale a donnée aux parties de magnétite, ce phénomène
ApaiiLe sa MacpéWte Fi (1 . 7. — Plan d'une veine d'apatite englobant île la magnétite, à Bergmâstaren (Kirunavara).
fait ressembler le filon, en coi endroit, à une véritable brèche. Cette question de l'apatite, que les géologues suédois ont particulièrement étudiée, est, d'ailleurs, des plus intéressantes, et nous aurons à y revenir spécialement dans le chapitre iv, à la fin de ce mémoire. Dans le même ordre d'idées, on observe, presque toujours, au mur du gisement ferrugineux, c'est-à-dire à l'Ouest, une zone de quelques mètres, où la magnétite est plus schisteuse, plus mélangée de stérile et, en même temps, particulièrement phosphoreuse. Vers ce mur, il existe, à Grufingenioren,. une veine prolongée de 5 a 10 mètres de large, d'une brèche de minerai contenant des fragments de porphyre et de la hornblende : c'est un indice de plus de la postériorité du minerai à ce porphyre, bien
GISEMENTS
DE
FER
SCANDINAVES
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que le porphyre, au voisinage du gîte, renferme, par contre, dit-on, des fragments de magnétite, peut-être par des alternances de premières formations ferrugineuses avec les dernières coulées porphyriques. Un autre point, qu'on a généralement passé sous silence et qui n'est pourtant pas sans intérêt pour la constitution du gîte, est la présence très probable d'une certaine quantité de pyrite en profondeur. Le minerai est pratiquement très pur en soufre (moins de 0,05 à 0,08) et c'est ce qui a surtout frappé dans son examen; mais il n'en offre pas moins, par endroits (Professoral), un aspect huileux avec d'innombrables petits trous cubiques, où existait évidemment, dans bien des cas, de la pyrite disparue par dissolution. Il ne faut pas oublier que nous sommes là en présence d'une saillie topographique, sur laquelle les actions d'altération superficielle ont pu, depuis de longues périodes géologiques, s'exercer jusqu'à de grandes profondeurs; cela se traduit également par la formation d'un peu d'hématite secondaire. Il est donc très probable que le minerai originel renfermait une association de magnétite avec un peu de pyrite de fer : association qui n'a rien que de très normal et que l'on retrouve fréquemment beaucoup plus caractérisée (Traverselle, etc.), parfois même avec pyrite cuivreuse. 4° Au-dessus du minerai vient un porphyre, qui est de la même famille sodique que les syénitos et porphyres pyroxéniques du mur, mais qui s'en distingue toutefois par la proportion beaucoup plus forte de silice; celle-ci atteint 71,30 p. 100 et peut s'isoler en quartz globulaire (mais non en grains de quartz) ; par contre, l'acide titanique tombe à 0,51. Ce porphyre du toit, où les éléments sombres et ferrugineux sont plus' rares, m'a paru appartenir à la même famille d'orthophyres ou albitophyres pétrosiliceux (quartz-kératophyres de M. Backstrôm) que celui du mur. Plus encore que lui, il affecte, à l'occasion, une structure