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L'ORIGINE ET
LES
CARACTÈRES
fluidale, notamment à Landshofdingen, dont les échantillons examinés au microscope (234-1, 9 et 10) présentent
8 - Âlbitophyre pétrosiliceux fluidal, au toit du? gisement f rugineux de Kirunavara (Landshôfdingen) [2341,9]. - Grossisse!* 55 diamètres. — On voit en haut trois grands cristaux d'orthose. Une zone incurvée de la fluidal ité contient des aiguilles brillantes chlorite — Le magma fluidal renferme des traînées de magnétite.
FIG
la disposition représentée par la fig. 8. On y voit des traînées à grain très fin do feldspath (orthose ou albite)
DES GISEMENTS DE FER SCANDINAVES
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avec fin quartz granulitique, englobant de grands cristaux d'orthose, microcline, hornblende chloritisée et des inclusions d'apatite et de zircon. La fluidalité dessine de véritables courants, qui enveloppent des amandes de chlorite à petits cristaux d'apatite, ou des feldspaths recuits. Elle renferme des lignes de grains de magnétite. La chlorite, très abondante, qui polarise dans les teintes vives (bleu foncé, violet, lilas, etc.), paraît appartenir, en grande partie, à la variété pennine. Co porphyre renferme de gros paquets de hornblende. Il succède sans transition au minerai, sur lequel il repose, et est, comme lui, nettement schisteux, ou tout au moins déchiqueté, suivant la direction Nord-Sud des gisements. Ce déchiquetago, qui altère la structure primitive du gisement, a fait pensera M. Bâckstrôm qu'au lieu d'une coulée de lave, on pouvait avoir là un tuf recristallisé et laminé: hypothèse à coup sûr beaucoup moins vraisemblable. Ajoutons qu'au toit de Luossavara le même porphyre renferme souvent des fragments de minerai de fer : ce qui semblerait indiquer qu'il s'est formé aprèsle gisement. C'est dans cette région de Luossavara que l'on peut faire les observations géologiques les plus nettes. Les conditions de gisement y sont les mêmes en principe qu'à Kirunavara, mais avec quelques variantes. Ainsi le minerai, vers le Sud, est assez sensiblement schisteux ; il est plus chargé de quartz et de matières étrangères qu'à Kirunavara, avec un mélange d'hématite due à une altération superficielle. Le porphyre du mur y prête également à des remarques qui ont été faites plus haut (*). Enfin, quand on s'éloigne, à Luossavara, du minerai vers le toit, on rencontre un champ d'étude particulièrement propice pour ce qui concerne la série sédimentaire superposée au gisement dont il va être maintenant question. (*) Page 80.