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L'ORIGINE
ET
LES
DES
CARACTÈRES
GISEMENTS
DE
FER
Minerai sec de skarn Risberg Asgrufvan
(*) Annales des Mines, janvier 1903. (**) A. HELLAND, Bergbèg, Anthracit og nogle andre kulholdige Mine-
Fe203... Fe3Q4 FeO . MnO..
ralier fra Ertsleiésteder og Granit gange (Geol. Fbren. Fôrh., 1874-15, p. 513,. G. NORDEHSTRÔM, Mineralogiska noliser (Geol. Fbren. FTirli., t. IV, 12, p. 340). J'ai déjà cité un fait comparable à Grangesberg. On relrouve aussi de
de cette dernière hypothèse.
m
H I
-Minerai à gangue
l'anthracite (insoluble dans le chloroforme) à Kongsberg. 11 y a là un phénomène spécial aux gisements de Scandinavie, ou plutôt des zones boréales. Je rappelle qu'on a quelquefois voulu l'interpréter par un métamorphisme exercé sur des matières organiques. La localisation ordinaire de ces hydrocarbures dans des filons ne semble guère en faveur
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minerais de fer ait amené la réduction de l'oligiste et produit, en même temps, le graphite. Un autre fait très caractéristique, à Norberg comme à Grangesberg, est la présence locale de quelques-unes de ces brèches, que nous venons de trouver si développées dans cette dernière mine : brèches, où des veines de pegmatite et de hornblende, ou d'épidote parfois gronatifère, enveloppent des noyaux de magnétite et de leptynite. Ici encore, la granulite est certainement postérieure à la formation du minorai et le recoupe en filons. On peut remarquer, dans le même ordre d'idées, que des diabases traversent également le gîte. Je donne ci-dessous quelques analyses moyennes de minerais. D'après ces analyses, la teneur en phosphore, généralement faible, est plus élevée dans les minerais à hématite que dans les magnétites. C'est le contraire de ce que nous avons observé à Grangesberg, où lo calcaire paraissait faire absolument défaut et où nous avons supposé que la réduction de l'oligiste en magnétite avait pu être accompagnée d'une introduction de phosphore par des vapeurs accompagnant des hydrocarbures. Ici nous pouvons imagi-
Il est difficile de préciser exactement le rôle du graphite dans cette formation gneissique. J'ai, dans un mémoire précédent(*), fait voir combien la question était complexe et signalé les arguments, au moins spécieux, sur lesquels on pouvait se fonder.pour attribuer aux lits graphiteux de Bohême et Bavière, situés dans des terrains cristallophylliens analogues, une origine, non pas sédimentaire, comme on aurait pu le croire d'abord, mais peut-êtrefilonienne. Un fait en faveur de cette dernière hypothèse nous est apporté par le gisementmême deNorberg. J'ai, en effet, trouvé, en divers points, près de la station do Kiirrgrufvan, dans les leptynites et dans les minerais, de nombreux filons de quartz pegmatoïde renfermant des géodes pleines de bitume liquide et de grands cristaux d'oligiste, exactement comme ceux de Grangesberg, dont nous avons vu plus haut l'inlluonce réductrice sur la magnétite. Le fait est loin d'être exceptionnel. A. Helland a décrit des masses d'anthracite dans les minerais de Mossgrufva et Kilgrufva. On en retrouve, d'après Nordcnstrom, dans lé curieux gisement argentifère de Kallmora, dont il sera dit un mot plus loin (**). Quelle que soit l'origine réelle, plus ou moins superficielle ou plus ou moins profonde, de ces hydrocarbures, en relation si vraisemblable avec les pegmatites, il est possible que leur déplacement au contact des
n°
SCANDINAVES
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CaO . . Al?03. SiQ2 Phïor,' ; ; ; ; Soufre. ....... Cuivre . Perte j i„ eaieinauoû'
' I 1 "* carbonique et eau) .
33 ' la 0,15 0,43 0,20 0,50 21,80 0,001 0,008 traces
3,57 03,80 0,23 5,26 8,60 0,16 18,60 .0,009 0,45 Iraces
Minerai de l qualité Klackberg (Grondai) re
65,05 4,24 3,81 5,25 3,60 1,40 6,60 0,006 0,137 0,02 9,50
Minerai dur de l re qualité Storgrufvan
62,35 6,88 5,03 5,00 3,60 0,82 2,60 0,004 0,025 0,01 13
Minerai dur de i" qualité Grau rot
54,90 7,39 5,55 5,98 5,40 0,84 3,10 0,004 0,014 0,005 16,60