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L'ORIGINE
ET
LES
CARACTÈRES
DES
supposer, comme on l'a admis, qu'il y a eu là une venue postérieure aux minerais, en relation avec ces filons éruptifs. On s'est demandé si les traces de pyrite, observées ailleurs dans la magnétite, n'auraient pas elles-mêmes été produites par des filons analogues, au voisinage desquels elles semblent souvent augmenter. Ce gisement a produit, un moment, jusqu'à 2.000 tonnes de blende par an. Vers 1895, on était tombé à 400 tonnes. Enfin, la mine de Dannemora est remarquable par les divers minéraux manganésifères, que l'on y rencontre : dannemorite (actinote), knébelite (péridot), pyrosmalite (chlorosilicate de fer et de manganèse). Ainsi que le montrent les coupes, la venue métallifère n'occupe pas une couche unique, mais se divise partout en deux ou trois bancs parallèles séparés par des lits calcaires, que recoupent et rejettent de nombreux accidents» L'analyse moyenne des minerais donne :
Fe304 FeO MnO MgO CaO A1203 Si02 Ph205
s
Perte à la ealcinatlou
GROUPE
GROUPE
du Nord
du Centre
65,86 (fer: 18,80) 1,45 0,89 4,54 7,62 1,08 15,32 0,005 0,1'71 2,1
71,25 (fe 0,71 2,23 5,66 5,20 1,49 9,30 0,005 0,027 3
GKOUPE
du
Sud
72,25 (fer : 53,49) 1,50 2,05 4,14 5,50 2,60 8,90 0,009 0,038 1,80
GISEMENTS
GISEMENTS
DE
98,872
FER
LA
COTE
SCANDINAVES
167
D'ARENDAL
(NORVÈGE MÉRIDIONALE) (*).
Les gisements delà côte d'Arendal, autrefois décrits par Kjerulf et Teleef Dahl et, d'après eux, par Ed. Fuchs, comme fuoniens, rentrent tout à fait dans le type des intercalations sédimentaires au milieu du cristallophyllien, que nous étudions en ce moment. Ils occupent environ 25 kilomètres de long au voisinage de la côte (mines de Nseskàlen, Hvideberg, Langsev et Vas, Tromo, Klodeberg, etc.). On les trouve dans un gneiss à mica noir avec intercalations de calcaires, amphibolites et quartzites, sous la forme de lentilles de magnétite, ayant 90 à 200 mètres de long sur 2 à 20 mètres de large, généralement accompagnées d'une gangue de skarn (grenat, augite vert clair, épidote et calcite). Les filons de pegmatite, qui recoupent ces gîtes comme tous les précédents, sont souvent riches en minéraux, parmi lesquels des minéraux rares. Il existe, d'ailleurs, sur la côte d'Arendal, d'autres gisements, précédemment décrits, qu'il ne faut pas confondre avec ceux-là, notamment ceux deLangô, considérés par Vogt comme des ségrégations "d'une olivine à hypériie. GISEMENTS
DU
(NORVÈGE
99,733
DE
DUNDERLAND,
ETC.
SEPTENTRIONALE).
98,787
Les gisements de fer cristallins, interstratifiés dans les terrains primitifs, sont nombreux en Suède, et il serait facile d'en multiplier les exemples. Mais ceux qui viennent d'être étudiés, des principaux par leur importance indus(*) Voir bibliographie dans le Traité des gîtes minéraux (I, p. 659), notamment le travail de Kjerulf et Dahl (1861), traduit par Fuchs (Ann. des Mines, 6 E série, t. IX, p. 269).