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EN COLOMBIE BRITANNIQUE
ont pour eux des moyens de communication plus économiques, et leur proximité des cokes de l'île Vancouver.
KOOTENAY OCCIDENTAL. A l'ouest du lac Kootenay commencent les régions les plus anciennement desservies par le chemin de fer. C'est le district du Kootenay Occidental, dont les trois plus importantes divisions sont celles de Nelson, de Slocan et de Rossland. Slocan. —■ Le district de Slocan, qui produit de l'argent et du plomb, a souffert, comme celui de Fort Steele, delà mauvaise situation de ce dernier métal. Cependant les minerais d'argent non plombifères, ou dry ores, qu'on exploite aux environs de Sandon, ont permis de maintenir le chiffre de la production à un niveau encore honorable, quoiqu'il soit bien inférieur au chiffre des années précédentes. En 1897, l'année la plus prospère du Slocan, la valeur de sa production minérale était de $ 3.2TO.000. En 1901 , elle n'était plus que de S 1 . 900 .000 , et de 1 . 600 . 000 en 1902. L'argent entre pour près des trois quarts dans ce total. •
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INDUSTRIES MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE
Nelson. — Les montagnes de la division de Nelson renferment quelques mines importantes : Silver King, propriété de la Hall Smeltingand Mining Co, qui possède le smelter de Nelson. C'est une mine de cuivre aurifère située dans le voisinage de Nelson. Elle a dû suspendre son extraction, ayant épuisé tout le minerai en vue. Athabasca et Ymir sont deux mines de quartz aurifère free milling, variété assez rare dans ce pays pourtant si riche en or. Athabasca est à 10 kilomètres au Sud de Nelson et se trouve arrêtée pour le moment par suite d'inonda-
tion après avoir fait fonctionner pendant plusieurs années une batterie de dix bocards. Ymir est plus importante. Cette mine est située sur le Wild Horse creek, affluent de la Salmon river, à 25 kilomètres environ au Sud de Nelson, à 8 kilomètres de la ligne du Great Northern. Le filon qu'elle exploite coupe verticalement des schistes métamorphiques, non loin du contact d'un massif de diorite. Le remplissage du filon est formé par du quartz aurifère renfermant aussi des bandes de galène et de pyrite. La puissance de ce filon est d'environ 10 mètres, la longueur suivant la direction de 1 20 mètres et la profondeur à laquelle on est descendu jusqu'ici de plus de 300 mètres. Il est exploité par une série de niveaux distants de 100 pieds. Chaque étage est pris en montant avec remblayage. Le remblai est descendu de l'étage supérieur par des cheminées pratiquées dans le minerai. On ménage également des cheminées dans le remblai pour faire descendre le minerai dans la galerie de roulage inférieure. L'excavation ou stope comprise entre le minerai en place et le remblai occupe toute une tranche horizontale du filon, sans aucun boisage. Comme le filon se trouve à l'intérieur d'une montagne abrupte, l'extraction se fait par galeries à flanc de coteau. Le minerai est conduit par un transport aérien à l'atelier de broyage. Celui-ci contient 80 pilons, des fruesvanners et . des tables tournantes. La plus grande partie de l'or reste sur les plaques d'amalgamation. Les appareils de lavage séparent de la pyrite et de la galène riches en métaux précieux qu'on désigne sous le nom de concentrés. Enfin les tailings, qui tiennent encore S 2 d'or par tonne, sont envoyés à l'atelier de cyanuration situé à quelque distance. Les pilons peuvent passer au total 200 tonnes de quartz aurifère par jour. La valeur du minerai a été en diminuant chaque année. Cela tient à l'appauvrissement du minerai en or, surtout en or amalgamable, dans les parties pro-