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INDUSTRIES MINIÈRE ET MÉTALLURGIQUE
fondes ; cela tient aussi à la baisse du plomb et de l'argent, Latonnedeminerairendait$9,45enl899,$8,75enl900,. S 7,96 en 1901. 82 p. 100 de l'or était amalgamé en 1899,. 78 p. 100 en 1901. En 1901, on a traité 70.640 tonnes avec un bénéfice net de $ 250.000. En 1902, l'extraction n'a été que de 50.000 tonnes renfermant pour $ 6,70 d'or et $ 1,27 d'argent. Grâce à la cyanuration, on peut extraire 95 p. 100 de l'or contenu dans le minerai. La production totale de la division de Nelson était de $ 1.245.000 en 1901, de 773.495 en 1902. Dans ce dernier chiffre, l'or entrait pour plus de S 500.000, l'argent pour $ 135.000, le cuivre et le plomb chacun pour $ 60.000' environ. Rossland. — Rossland est le centre le plus important et le plus ancien du Kootenay. Sa production, en 1901 et en 1902, a été supérieure à celle de toutes les années précédentes, et cette activité n'a fait que s'accroître en 1903. Mais il y a peut-être moins de prospérité que ces dehors ne le feraient croire. Les principales affaires de Rossland ont été compromises par d'imprudentes spéculations. Le financier américain Whitaker Wright et ses deux créations la London Globe êt la British America Corporation, dont les malheurs sont bien connus, étaient intéressés dans quelques-unes des plus importantes affaires de Ross}and, Le Roy n° 1 en particulier. Ces désastres financiers et d'autres moins retentissants ont été funestes au crédit de Rossland, et il suffit de consulter la cote des bourses qui s'occupent de ces affaires (*)> pour s'en rendre compte. La première cause de ces dé (*) On pourra voir, dans l'Engineering and Mining Journal, les cours des principales affaires colombiennes dans les bourses de Londres et de Toronto. La comparaison de ces cours aux valeurs nominales est assez frappante.
EN COLOMBIE BRITANNIQUE
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boires est cette surcapitalisation exagérée qu'on trouve dans tant d'affaires américaines. Les changements continuels de direction technique suivant le transfert des propriétés minières d'un spéculateur à un autre, l'absence de travaux de recherche en avance sur les travaux d'exploitation, le désir de dividendes à tout prix sans se préoccuper des fonds de roulement, tous ces caractères, d'une mauvaise administration se retrouvent plus ou moins dans l'histoire des mines de Rossland. Les exigences des usines métallurgiques et de la main-d'œuvre ont aussi pesé lourdement sur ces entreprises, qui ont souffert dans ces derniers temps de la mauvaise tenue des cours du cuivre. Ce qui est plus grave pour l'avenir de Rossland, il semble bien établi que les gîtes vont en s'appauvrissant en profondeur. D'autre part, l'activité des spéculateurs et des prospecteurs n'a pas réussi à créer de mines productives en dehors des quatre anciennes mines : Le Roy n° 1, Le Roy n° 2, Centre Star, War Eagle,qui sont à côté l'une de l'autre sur une faible portion de la Montagne Rouge au Nord-Ouest de Rossland. Ces mines exploitent déjà leur filon à 300 mètres de profondeur. Les Compagnies minières ont ouvert les yeux sur cette situation, que la baisse du cuivre a encore aggravée, et elles semblent faire en ce moment pour en sortir des efforts énergiques, mais peut-être trop tardifs. Tous les dividendes ont cessé en 1902, à part un faible dividende versé par Le Roy n° 2. Centre Star et War Eagle, qui sont associés, ont suspendu leur extraction pendant de longs mois, pour faire des travaux de recherche, et aussi pour obtenir de meilleures conditions du smelter (*) de Trail, qui traite leur minerai. Elles ont repris vers l'automne de 1902. Le Roy n°2 s'est aussi arrêté, vers la fin de 1902,pourune raison (*) Usine de fusion.