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AFFAISSEMENTS PRODUITS PAR L EXPLOITATION DU SEL
d'eau douce, ce qui permettra de déterminer, d'après la première série d'expériences, la proportionnalité des afïlux d'eau douce correspondant aux ordonnées ali, aG, aD caractéristiques de chaque centre, pour l'endroit de la nappe considéré. a
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11.
Cette détermination a une grande importance ; elle permettra d'établir la part de responsabilité de chaque exploitation dans les phénomènes actuels de dissolution en chaque point de la nappe correspondante. II. Particularités. — 1° Nappe de Dombasle. — ÉTENET IMPORTANCE. — La nappe de Dombasle occupe la partie basse de la région du Sanon, depuis Crévic jusqu'à Rosières. C'est elle, évidemment, qui alimentait les sources anciennement connues à Rosières, Dombasle et Sommerviller. Elle parait limitée à l'Est par la faille de Moulnot, qui coupe transversalement la vallée à hauteur du village de Crévic, car elle n'a pas été reconnue à Maixe ; à l'Ouest, par la Meurthe ; elle occupe surtout la basse vallée du Sanon, avec des ramifications correspondant DUE
aux vallons tributaires de cette vallée. La carte, Pl. X,^</. 1, indique les sondages isolés et les groupes de sondages où elle a été effectivement reconnue. Il est très probable qu'elle s'étend aussi jusqu'à l'ancien griffon de la source de Rosières, près du Haras actuel, et jusqu'au sondage
EN MEURTHE-ET-MOSELLE
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d'exploration foré un peu au Nord-Est du village de Flainval : en effet, ce forage, qui n'a jamais été exploité, a cependant été suivi d'un affaissement du sol très important, qui a transformé en marécage une partie des prairies situées à son aval vers la faille du Moulnot, témoin d'une dissolution provoquée par l'écoulement, vers une nappe naturelle, des eaux douces supérieures le long de ce forage. D'autre part, un sondage effectué autrefois près de la ferme du bois de Xarthe, à l'Est de Rosières, n'a pas rencontré de sel. La formation salifère et sa nappe parait limitée à peu près, vers le Sud, par la limite Sud-Est de la concession de Flainval prolongée jusqu'à Rosières. Au Nord, elle étend ses ramifications dans les vallons du Rouault et de l'Axant, où les sondages de Rosières-Varangéville et de Sommerviller l'ont rencontrée, et qui paraissent correspondre à des failles ou à des cassures génératrices de nappes salées, dans les conditions exposées plus haut. Elle ne s'étend pas aux sondages de la Rouanne. Cette nappe de Dombasle s'étendrait donc sur 6 à 7 kilomètres de long du Sud-Ouest au Nord-Est, et sur 4 kilomètres de large ; mais son contour doit être très déchiqueté et sa superficie réelle ne doit guère dépasser quelques kilomètres carrés. On la rencontre, à une profondeur variant de 50 à 100 mètres, sous des terrains marneux, recouverts souvent par quelques mètres d'alluvions ou de grès keupériens tendres. Elle alimente les exploitations de Flainval, Rosières (Varangéville), Sommerviller, Dombasle, Portieux (Rosières) et Crévic, qui fournissent annuellement, au total, 300.000 tonnes de sel en dissolution, représentant les 2/3 de l'extraction globale du bassin de Meurthe-etMoselle. Elle est en relation avec 80 sondages environ, dont une cinquantaine servent à l'extraction. RÉGIME. — Son alimentation en eau se fait par la nappe des gypses de l'étage marneux, par la nappe des grès