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LES GISEMENTS RICHESSES MINÉRALES DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
de-Fer ; parmi ces plantes se trouvaient dë nombreux fragments de feuilles de dicotylédones (Cinnamonum, et sans doute aussi Sassafras etAhiiles) qui ne paraissent pas pouvoir être antérieures au crétacé, en même temps que des folioles de Podozamites et un ramule de Podocarpiwn (Podocarpium tenuifolium du charbon crétacé de NouvelleZélande) appartenant au crétacé. Cet examen a d'ailleurs été complété par celui qu'a fait en même temps M. l'Ingénieur en Chef des Mines Douvillé de coquilles fossiles recueillies dans le terrain houiller de la région de Moindou, coquilles comprenant un gastropode du genre Hantkenia caractéristique du crétacé supérieur de nos régions et un cardium du groupe du Cardium Dubuchense. Ces couches ont dès lors été considérées comme contemporaines des formations à charbon néo-zélandaises qui sont classées dans le crétacéo-tertiaire de J. Hector. C'est en les rapportant à cet âge que M. Pelatan les décrit (*). M. Piroutet (**) les attribue au Gault et au Cénomanien inférieur, il y signale des Holcoslephanus, des Baculites, .quelques Desmoce'ras, des fragments d'Acanthoceras et de nombreux lamellibranches, Cardium, Crassatella, Panopea, Vernis, Dosinia, etc Les rares échantillons que nous avons pu rapporter à la suite de nos visites sur des travaux presque tous abandonnés depuis longtemps, et les observations que nous avons pu faire paraissent confirmer cette détermination de l'âge de la houille calédonienne. Comme restes de plantes, nous n'avons rien pu recueillir qui pût être déterminé et fournir quelque indication nouvelle sur la flore; comme coquilles fossiles, l'examen que M. l'Ingénieur en Chef Douvillé a bien voulu faire des échantillons en mauvais état, provenant de la Nondoué, que nous lui avons présentés, lui a fait (*) Loc. cit., p. 57 et suiv. (**) Loc. cit., p. 166 et 167.
HOUILLERS
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rapporter : les unes aux espèces qu'il avait déjà déterminées en 1889, à savoir Hantkenia dans les schistes houillers, Cardium d'apparence tertiaire (??) dans les grès arénacés associés, et les autres, provenant des schistes houillers, à des Anomics (*) (crétacé ou tertiaire) et (pour des formes analogues à celles qui avaient été autrefois déterminées comme Nucules du lias supérieur) à des Cyrena qui, faute de détermination d'espèce, ne peuvent fournir d'indication sur l'âge des couches. D'autre part, les observations sur le terrain confirment, sans cependant fournir de preuves absolues qui ne pourraient guère être tirées que d'une étude stratigraphique de détail, étude particulièrement difficile dans ces régions, que les couches de houille paraissent presque partout couronner la série sédimentaire et être recouvertes parles serpentines; c'est nettement le cas au mont Dore, dans la vallée de la Dumbéa, à Voh, etc. Ces couches seraient donc bien d'âge crétacé supérieur et, par suite, plus ou moins exactement du même âge que celles do Westport (Nouvelle-Zélande); de cette proximité, et peut-être même de cette identité d'âge de deux bassins éloignés, rappelons-le, de près de 2.500 kilomètres, il ne faudrait pas conclure, comme on a voulu le faire parfois, à l'identité des formations géologiques, et par suite à l'analogie de richesse des bassins (**). Rien (*) L'échantillon qui a donné lieu à cette détermination est celui qui avait été dénommé Productus, au musée de Nouméa, ce qui avait conduit quelques personnes à considérer les couches de houille correspondantes comme étant d'âge primaire, Age qu'il ne peut plus être question de leur attribuer aujourd'hui avec la connaissance que l'on a, tant des fossiles qui s'y rencontrent, que de la stratigraphie générale de la colonie. (**) On sait en effet combien on peut constater en Europe de différences, comme conditions de gisement, comme nature des charbons, comme puissance relative des formations stériles et des couches de houille, etc., entre des bassins houillers séparés par quelques centaines de kilomètres seulement, et dont les âges ne présentent parfois que des différences peut-être moins importantes (autant que l'on peut