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RICHESSES MINÉRALES
DË LA NOUVELLE-CALEDONIE
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parait s'être trompé en pensant que là, « grâce à l'éloignement des éruptions magnésiennes et à la moins grande abondance des porphyres, on aurait des chances pour trouver la houille non transformée et des couches régulières (*) ». Le charbon n'y a été signalé que par M. Garnier en un point qu'il ne précise pas suffisamment et que nous n'avons pu figurer que très approximativement sur la carte ; nous ne croyons pas qu'il ait été signalé par d'autres explorateurs. Ayant remonté nous-même la vallée de la Ouenghi jusqu'aux massifs serpentineux, nous n'avons, depuis les environs immédiats de Tomo (Ouinané) où se trouvent des collines de grès houiller avec leurs formes caractéristiques, rencontré que de gros bancs de schistes métamorphiques durs, donnant lieu à des escarpements abrupts entre lesquels la rivière est souvent profondément encaissée, et que nous croyons plutôt devoir rapporter au trias qu'au crétacé, comme le fait d'ailleurs M. Piroutet, bien que nous n'y ayons pas recueilli de fossiles ; nous n'avons nulle part relevé aucune trace de charbon. Un peu plus à l'Ouest, nous avons parcouru la route de Bouloupari à Thio par Kuenthio, et nous avons constaté la présence, de part et d'autre de Kuenthio entre les cotes 250 et 350, de grès et de schistes souvent noirâtres, mais sans observer nulle part de charbon ; nous avons répété les mêmes observations sur la rive gauche de la rivière Koua jusqu'à quelque 3 kilomètres au-dessus du point où elle se jette dans la Thio, région où l'étendue des terrains sédimentaires est très faible, puisqu'ils n'occupent que le
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trairement à ce que nous avons fait d'après M. Petatan dans la de la PI XI du Tome IV, a réuni le trias et le jurassique, séparant le jurassique du crétacé, et a ainsi considérablement réduit, peut-être même au-dessous de la réalité, l'étendue des terrains dits houillers. (*) Garnier, toc. cit., p. 54.
GISEMENTS
HOUILLERS
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fond d'une vallée étroitement encaissée entre les deux puissants massifs serpentineux du Koungouhaou et du Ningua; les formations sédimentaires de cette étroite . cuvette comprennent d'ailleurs ici, comme nous l'avons observé, des terrains plus anciens marqués en particulier par plusieurs têtes calcaires telles que celle du petit pic Koufala. Los terrains crétacés, s'ils existaient là, ne seraient donc certainement que très peu développés et sans doute stériles. Nous n'avons d'ailleurs pas de raison de mettre en doute l'exactitude des observations de M. Piroutet, d'après lequel les terrains crétacés feraient complètement défaut depuis la Ouenghi jusqu'à la vallée de la Poquereux. 2° Groupe de La Foa. — Les vallées des différentes rivières Fonimoulou, Poquereux, La Foa et Fonwhary, qui, venant se réunir aux environs de la localité de La Foa, traversent toutes sur une certaine étendue la formation houillère, mettent nettement en évidence, du moins au voisinage de leur confluent, les affleurements des différentes roches qui la constituent: Ce sont surtout des grès, quelque peu grossiers comme éléments, colorés en jaune souvent assez foncé, et coupés par d'assez nombreux massifs de roches éruptives. Bien qu'ayant remonté les vallées de la rivière de La Foa et de la Poquereux, et qu'ayant observé avec soin les affleurements discernables, nous n'avons noté dans les bancs de grès que la présence de parties schisteuses plus ou moins noirâtres, donnant lieu à une boue grasse, mais point de couches de charbon. Ce n'est que dans la partie inférieure du cours de la Fonwhary que nous avons vu des affleurements houillers nets au milieu de bancs de grès brunis par l'oxyde de fer et associés à des formations schisteuses d'une certaine importance : l'inclinaison générale des bancs est dirigée vers l'Est, mais le