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LE CUIVRE EN TRANSCAUCASIE
LE CUIVRE EN TRANSCAUCASIE
affaire à des minerais du genre de ceux de Sitzimadan, et on avait décidé la construction d'une usine à water-jackets et à convertisseurs. On transporta sur les 14 verstes de mauvais chemin qui relient la station de Chagali à la mine les appareils nécessaires, et on installa 2 waterjackets pouvant passer chacun 25 tonnes de minerai par jour, 6 convertisseurs, 1 four à raffiner et des machines soufflantes alimentées au mazout. On s'aperçut bien vite que la nature des minerais nécessiterait au moins un triage préalable pour éliminer, avant le passage aux fours, les parties trop quartzeuses; la pyrite de fer n'aurait pas été suffisante pour scorifier, après grillage, la silice. Il ne fallait pas non plus songer à appliquer le P3r ritic smelting, les minerais étant peu sulfurés. — On étudia donc une séparation mécanique avec laveries pour faire deux sortes de produits, à teneur moyenne de 4 et de 12 p. 100 de cuivre. Cette séparation est effectuée dès aujourd'hui sur les minerais extraits dans les travaux de recherche (96.000 pouds en 1902), et par simple scheidage on obtient :
pecks le poud. Aussi monte-t-on actuellement un four tournant de chloruration, à chauffage au mazout; dans le cas où les essais répondraient à ce qu'on en attend, on forait une usine complète pour appliquer cette méthode, .avec broyeurs, fours tournants, cuves de lixiviation et de précipitation, fours de raffinage.
Catégorie I
Cu Fe
11,31
12,40 18,84
Catégorie II
4,98
4,70
15,56
11,68 8,48 75,02
. .
20,80
S ..... .. . SiO 2 . .
16,81
17,22
10,98
45,85
50,38
68,60
L'installation de laveries qui, à moins de frais élevés, devront être arrêtées pendant trois mois en hiver, à cause du climat rigoureux, permettrait d'utiliser les appareils de l'usine actuelle. On a recherché pourtant si des procédés plus simples ne pourraient être appliqués, quitte à abandonner complètement le procédé de grillage et fusion. La chloruration permettrait en effet de réduire la préparation à un simple broyage au sortir de la mine, et d'utiliser le sel que l'on exploite dans des carrières environnantes et qui reviendrait, tout compris, à 20 ko-
II. —
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ARRONDISSEMENTS DE TELAV, ZAKATHALI ET SIGNAKH.
Les gisements cuprifères sont très abondants en Kakhétie, c'est-à-dire dans toute cette partie du gouvernement de Tifiis qui s'étend entre le Caucase au Nord et la Koura au Sud, formant les trois arrondissements de Telav
- à l'Ouest, de Signakh au Centre et de Zakathali à l'Est.
C'est principalement aux environs immédiats de Telav •que des reconnaissances ont mis en évidence, dans ces dernières années, la richesse en cuivre d'une région qui
- iie s'étend pas sur une longueur de moins de 50 verstes.
Dans les vallées d'affluents de l'Alazane supérieure, Diden et Chiouz-Bekir, non loin d'Artani, et à 12 verstes •seulement de Telav, on a signalé des schistes anciens, redressés par la formation postérieure de la chaîne caucasique, et contenant comme filons-couches des parties quartzeuses atteignant parfois des puissances de 5 à 6 mètres, plus ordinairement ne dépassant pas l m ,50, et riches en pyrites de cuivre. La teneur en cuivre peut s'élever à 26 p. 100; elle se tient en moyenne entre 5 et 17 : la pyrite de fer en assez forte quantité, les sulfures de nickel, de cobalt et de molybdène en faible proportion accompagnent le cuivre ; on ne trouve que rarement de la galène et de la blende. Les gisements les mieux connus sont situés dans les propriétés des princes Karaloff, qui, vers 1885, les avaient affermés aux Dolgorouky. Ces derniers se proposaient Tome VI, 1904.
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