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LA FDSION PYRITEUSE
LA FUSION PYRITEUSE
contenait, par tonne de minerai : Cuivre Fer Zinc Soufre... Silice Chaux Magnésie...: Alumine Manganèse Carbone
Les poids d'oxygène absorbés, pendant la même période, seront donc les suivants :
28"», 5 423 ,97 29 ,74 251 ,82 310 ,58 85 ,46 30 ,65 13 ,34 8 ,93 28 ,51
Par le soufre, avec formation de SO 2 Par le fer, avec formation de FeO avec formation de CO Par le carbone — — de CO*
Les produits obtenus avaient les compositions suivantes : Malle
Cu Fe Mn S SiO 2 A12CP CaO MgO ZnO 0
Foussières du gueulard
79-
Q Scone
20,00 47,15 0,53 24,00 0,44 0,82 0,10 traces 2,05 4,91
2,20 30,80 0,56 16,51 23,92 1,94 4,45 1,38 2,98 13,26
0,37 38,84 0,80 1,74 32,60 1,50 8,24 3,44 1,54 10,88
(p. dilî.)
(p. diff.)
(calculé)
100,00
100,00
99,95
Le poids de la matte obtenue a été de 122kgr ,65, celui du cuivre contenu dans cette malte, de 24 kB ,53. En y ajoutant 0 kB ,57 existant dans les poussières du gueulard, on obtient un total de 25,10; la perte en métal serait donc de 3 kg ,40, soit environ 22 p. 100 de la teneur. Les scories tiennent 0,37 p. 100 de cuivre. Le poids de soufre brûlé est de 202 kilogrammes par tonne de minerai ; celui du fer, de 358 kilogrammes ; celui du carbone, de 28 kg ,5. Les poids correspondants, par vingtquatre beures, sont de 12.400 kilogrammes, 21.400 et 1.752 kilogrammes.
12.400 kilogr. 6.120 — 2.340 — 4.680 —
Parmi les autres éléments du lit de fusion, il n'y en & guère qu'un, le zinc, qui puisse absorber de l'oxygène, mais il est en proportion négligeable. Ou peut donc admettre que laquantité maximum d'oxygène absorbée par vingt-quatre heures (avec formation exclusive de CO 2 ) sera de 23.100 kilogrammes. Or, d'après les indications de M. Freeland, le volume de vent introduit dans le four, pendant la même période, serait de 183.300 mètres cubes. Le poids correspondant n'est pas défini exactement, puisque la pression barométrique moyenne, pendant l'expérience, n'est pas indiquée. En supposant que le poids du mètre cube d'air soit de l kg ,2, on en déduira que le poids d'air insufflé était de 220.000 kilogrammes, et celui de l'oxygène contenu, de 50.600 kilogrammes environ, dépassant par conséquent le double de ce qui a pu être consommé, dans les hypothèses les plus favorables. Doit-on en déduire que les gaz sortaient du gueulard avec une teneur très élevée en oxygène libre ? Nous ne le pensons pas ; l'explication vraisemblable de l'anomalie signalée doit être cherchée dans l'inexactitude probable de l'évaluation de la quantité de vent insufflée par minute, cette évaluation étant faite d'après des considérations d'ordre cinématique, sans tenir compte de la résistance du four et des fuites à l'intérieur du ventilateur. La seule conclusion que l'on puisse tirer de la discussion qui précède est que l'allure des fours de Ducktown était très rapide et qu'elle a permis de brûler 80 p. 100