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LA FDSION
PYRITEUSE
sion de 88 à 112 millimètres de mercure, est chauffé un peu au-dessus de 300° C. dans des appareils en fonte. La matte produite, représentant le sixième delà charge initiale et tenant 15 p. 100 de cuivre en moyenne, subit une deuxième fusion, dans des conditions tout à fait analogues à celles de la première. Elle est amenée ainsi à une teneur de 50 p. 100 et traitée ensuite au convertisseur pour cuivre brut. La durée nette du traitement, comprenant deux fusions au four à cuve et un affinage par le vent, ne dépasserait pas cinq à six heures. Ce chiffre indique une marche rapide, combinée avec une oxydation active du soufre, mais il faut tenir compte de ce que le chauffage du vent peut contribuer dans une certaine mesure à modifier le résultat final. Les résultats obtenus k Ducktown (Tennessee) dansl'usine de la Ducktown Sulphur, Copper and Iron Company, tels qu'ils ont été publiés par W. H. Freeland (*), sont plus concluants parce qu'ils ont été obtenus avec le vent froid. Les fours employés sont des fours Herreshof du type usuel, c'est-à-dire de section elliptique et munis d'une enveloppe complète k circulation d'eau, sauf au fond. Leur hauteur totale est de 2 m ,60 ; leur section horizontale, aux tuyères, de 2 mètres carrés. A Ducktown, on a remplacé le creuset ordinaire de ces appareils, de construction métallique, placé à l'extérieur et complètement fermé, par un creuset également indépendant du four, mais construit en maçonnerie et découvert. Le vent est fourni par un ventilateur rotatif (Connersville) sous une pression de 56 millimètres de mercure ; son débit serait, d'après M. Freeland, de 127 mètres cubes par minute, mais on verra que ce chiffre, calculé probablement en (*) Kncj. and Min. J., 1903, n° 18.
LA FUSION PYRITEUSE
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prenant pour base le volume théorique engendré par la rotation des ailes du ventilateur, doit être considérablement réduit. Le minerai traité est une pyrrhotite présentant en moyenne la composition suivante : Cuivre Fer Soufre Silice Chaux Magnésie Oxyde de zinc Alumine Manganèse CO 2 , pertes, etc
2,744 36,519 24,848 18,548 7,294 2,672 2,556 0,911 0,770 3,138 100,000
Par une première fusion, on obtient des mattes à 20 p. 100; par une deuxième, des mattes à 50 p. 100 de cuivre. Les campagnes des fours à cuve durent de deux à six semaines ; une de ces campagnes, pour chacune des opérations de fusion, a été contrôlée avec beaucoup de soin, de manière à permettre une évaluation complète des poids des divers éléments de la charge passés dans la matte, la scorie, les gaz du gueulard et les poussières entraînées par ces gaz. Quelques précautions qu'on ait prises, il n'a pas été possible d'éviter quelques discordances ; néanmoins les chiffres fournis par M. Freeland donnent une idée assez nette du mode d'élimination des divers éléments contenus dans les charges. Dans la première fusion, on a passé en moyenne, par vingt-quatre heures, 61.500 kilogrammes de minerai et, pour 1.000 kilogrammes de celui-ci, 80 kilogrammes de quartz, 145 kilogrammes de scories et 34 de coke. Le lit de fusion moyen (coke compris)