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LA FUSION PYRITEUSE
LA FUSION PYRITEUSE
paraît être moins active quand on force le dosage ert coke, comme à Allah-Verdi et à Golden ; la réaction du carbone solide sur les scories peut expliquer la différenceavec ce qui se passe pour le soufre. Chauffage du vent par infection de naphte. ■— Dans certains pays où les résidus de pétrole sont à bas prix et où le coke est relativement cher, on devait être conduit à essayer une substitution partielle du premier combustible au deuxième, dans la fusion au four à cuve. Il était rationnel d'employer le combustible liquide pour effectuer le chauffage du vent dans des appareils en fonte ; il ne l'était pas de recourir à son injection directe dans les tuyères ou dans l'ouvrage. Cette formule, rappelant, en principe,, celle employée autrefois à Decazeville sous le nom de procédé Cabrol, a été à expérimentée plusieurs reprises sur les hauts fourneaux américains ; elle n'a donné aucun résultat satisfaisant. Elle est moins rationnelle encore dans, le cas de la fusion pyriteuse ; quand on se propose d'utiliser l'oxygène du vent pour provoquer l'oxydation directe des charges, il ne faut pas commencer par faire absorber une partie de cet oxygène par des hydrocarbures injectés dans les tuyères. Ces considérations théoriques ont été confirmées par une expérience assez prolongée du chauffage direct du vent, faite à l'usine d'Allah-Verdi^*). Le four employé présentait sensiblement les mêmes proportions et les mêmes dispositions que celui employé actuellement pour le travail au vent froid. La seule différence était que, sur les huittuyères de 0 m ,08 de diamètre traversant les bâches à, eau de l'ouvrage, quatre recevaient du vent froid, par des buses de 0 m ,06 de diamètre, et quatre autres du vent chauffé par injection de naphte. Les buses spécialesemployées à cet effet étaient formées de cylindres en (*) Tschengéri, Messager des mines du Caucase, janvier 1901.
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tôle, de 0 ,75 de longueur et de O ,70 de diamètre extérieur, fermés à l'arrière par un fond plan sur lequel était fixé un injecteur annulaire, où l'entraînement du naphte était assuré par un branchement de la conduite de vent. Le vide central de cet injecteur permettait l'introduction ■d'un ringard pour dégager l'œil delà tuyère. À l'intérieur du cylindre en tôle se trouvait un cylindre concentrique, -en terre réfractaire, ayant 0 m ,08 de diamètre intérieur m m avec une épaisseur de 0 ,27 à 0 ,28, et séparé de l'enm veloppe extérieure par un vide de 0 ,025. L'extrémité intérieure de ce cylindre était appuyée contre l'orifice extérieur de la tuyère : l'autre était maintenue à une certaine distance du fond de l'enveloppe en tôle. Le vent «tait introduit, vers l'extrémité la plus rapprochée du four, dans l'intervalle existant entre la paroi métallique et la paroi réfractaire ; par sa circulation, il maintenait la paroi extérieure à basse température et se réchauffait en même temps d'une manière assez sensible pour que la combustion du naphte débité par l'injecteur se trouvât facilitée. Avec une pareille disposition, le fonctionnement du four était complexe, car il devait s'effectuer dans des conditions différentes à l'intérieur de chacun des secteurs de l'ouvrage qui correspondaient alternativement aux tuyères à vent froid et aux tuyères à vent chaud. D'autre part, le diamètre de l'ouvrage était tel que le vent, malgré la vitesse relativement considérable qu'il possédait à sa sortie des tuyères, devait pénétrer difficilement dans la région centrale des charges. Les chiffres ci-dessous, correspondant à une campagne assez longue, au cours de l'année 1900, donnent une idée des résultats obtenus. Pendant une journée (de vingt-quatre heures), on passait 26.350 kilogrammes de minerai pyriteux, à 6 p. 100 de cuivre environ, avec une addition de scories anciennes