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COMMISSION DES SUBSTANCES EXPLOSIVES
Les détonateurs mixtes SF et les détonateurs au fulminate pur de 0 sr ,80 ont été peu réguliers dans les détonations à l'intérieur du plomb et dans l'amorçage du nitrate d'ammoniaque en tubes résistants . Conclusions. — En conséquence, la Commission estime que, pour obtenir des garanties sérieuses au point de vue de l'amorçage des explosifs, il conviendrait de contrôler la régularité des détonateurs plutôt que de faire choix de compositions fulminantes déterminées . L'essai des détonateurs dans de petits blocs de plomb (avec jaugeage à l'eau des globes formés et calcul de l'écart moyen des volumes) paraît de nature à permettre une détermination pratique de la régularité. La Commission signale, en outre, qu'il y aurait intérêt, comme le proposait la lettre de M. Le Chatelier, à exiger l'inscription, sur les boites de détonateurs, du poids et de la nature de la matière fulminante. Il importe en effet, bien que les compositions fulminantes étudiées précédemment aient été reconnues satisfaisantes, d'établir la possibilité d'un contrôle et d'éviter l'emploi de compositions nouvelles dont l'efficacité n'aurait pas été vérifiée par des essais préalables. Paris, le 12 novembre 1903.
Le Rapporteur, L. LHEURE. Adopté par la Commission des Substances explosives dans sa séance du 12 novembre 1903.
Le Secrétaire, LIOU VILLE.
Le Président, BERTHELOT.
LES CHARBONS DU JAPON, DU PETCHILI, ETC.
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LES CHARBONS DU JAPON, DU PETCHILI ET DE LA MANDCHOURIE NOTES DE VOYAGE Par M.
CH.-E. HEURTEAU,
Ingénieur au Corps des Mines.
Le Japon est le grand État producteur de charbon en Extrême-Orient. Ses mines ont fourni, en 1902, 9 millions et demi de tonnes (*) de charbon. Six millions et demi ,de tonnes ont été consommées au Japon, et il est resté un excédent de 3 millions de tonnes qui ont été exportées vers les grands ports de la côte asiatique, de Vladivostock à Singapour et même au delà. Grâce au développement rapide qu'ont pris ses mines, admirablement situées à proximité immédiate de la mer, le Japon fournit donc de charbon la côte continentale opposée, où les charbons de l'intérieur n'arrivent qu'en faibles quantités, et il jouit ainsi en Extrême-Orient d'une situation que l'on a comparée, et à bien d'autres points de vue encore, à celle de l'Angleterre dans l'Europe occidentale. On pensait que cette analogie pourrait se développer davantage et s'affirmer sous des formes économiques plus avancées que de simples échanges de matières premières : il semblait qu'avec une situation qui le met à même de recevoir facilement de tous côtés les matières premières nécessaires à l'industrie, et des gisements houillers qui lui permettent de traiter ces matières économiquement, le Japon (*) Les statistiques sont établies dans toutrExtrême-Orient entonnes anglaises de 1.016 kilogrammes. Nous avons conservé cette unité, qui diffère assez peu de la tonne métrique.