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LES
CHARBONS
économique ne convient plus quand la couche est trop mince, car un traçage complet coûterait cher, ou quand son toit est mauvais, car il faudrait boiser et entretenir les galeries. On emploie alors la méthode du longwall. Les galeries de roulage ont 4 m ,50 de largeur et sont distantes de 108 mètres suivant la pente. Elles sont protégées de chaque côté par des piliers de 18 mètres d'épaisseur. Entre les galeries s'avance, à partir du plan incliné, la taille chassante ; le toit s'affaisse derrière elle. Quand on est parvenu à la limite du périmètre, on reprend les piliers protecteurs des galeries. L'abatage se fait au pic et généralement sans poudre. On a essayé à la mine de Gotoji des haveuses IngersollSergeant, qui, en raison de la friabilité du charbon et de l'inclinaison de la couche, ont donné des résultats peu économiques.
FIG. 10.
Pour l'extraction on emploie soit deux câbles sur tambours, soit un câble sans fin. Dans ce cas, les wagonnets sont attelés sur le câble, au moyen d'une chaîne C et d'un manche M qui saisit le câble par une simple fourche
DU
JAPON,
DU
PETCHILI
ET
DE
LA
MANDCHOURIE
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{fig. 10). Ce système présente peu de sécurité, car les wagonnets n'ont pas de frein et risquent de se détacher et de dériver ; or les hommes remontent souvent par le plan incliné d'extraction au lieu du plan parallèle qui leur est spécialement affecté. Au jour, il n'y a souvent qu'un criblage rudimentaire : on déverse les wagonnets sur une grille inclinée qui domine les voies de chemins de fer, et qui sépare le menu du gros supérieur à 30 millimètres. Si le charbon n'est pas assez bon pour qu'on l'expédie tel quel, on trie le gros sur une toile sans fin. Le charbon du bassin de Chikuho n'est pas lavé. A Miike, où le criblage et le triage sont plus soignés, on lave une partie des menus pour en faire du coke ou les vendre. Les mines de Kiushiu sont souvent très grisouteuses. On y emploie des lampes à simple toile métallique. Rendements. — Le personnel des mines est assez nombreux en raison des chômages individuels fréquents. Dans des mines auxquelles 3.000 ouvriers sont attachés, il arrive que 2.000 seulement d'entre eux travaillent chaque jour, car les Japonais se réservent un jour sur trois pour se promener et jouir de la beauté de leur pays. Il n'y a de repos général que le 1 er et le 15 de chaque mois, plus quatre jours en juillet. On compte 330 jours de travail à la mine dans l'année, mais beaucoup moins par ouvrier. La production par jour d'un piqueur est environ de 2 T ,30 dans les couches minces de l m ,20 et de 2 T ,60 dans les couches del m ,60 et plus. La production par ouvrier du fond dans ces deux sortes de couches est respectivement del tonne et de 1 T ,90, et le rendement final par ouvrier, fond et jour, de 850 et de 1.500 kilogrammes. Salaires. — Les ouvriers à la veine sont payés par équipe pour l'abatage, le chargement, le boisage et le