Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
360
LE
BLOCK
SYSTEM
SUR
AUTOMATIQUE
CHAPITRE IV. SÉMAPHORES AUTOMATIQUES A COMMANDE PUREMENT ÉLECTRIQUE. SYSTÈME A DEUX BRAS. (Pl. IV, fig. 1 et 2.)
On réalise aujourd'hui dans d'excellentes conditions les sémaphores à commande purement électrique ayant un moteur par signal; on ne se trouve plus ici en présence d'organes de poids réduit, comme dans le système du banjo : les bras des sémaphores ont les dimensions normales, et le moteur est assez puissant pour qu'on n'ait pas à craindre de difficultés de la part du vent ou de la neige. La puissance exigée par ces moteurs de signaux est en moyenne de 1/6 de cheval. Nous avons vu des signaux de ce type fonctionner sur l'Ulinois Central, sous le régime normalement fermé, (appareils delà société Hall), d'autres fonctionner sur leNew-York Central, sous le régime normalement ouvert. La ligne du Pittsburg and Lake Erie R d est aussi complètement munie d'appareils de ce genre. La fig. 1, Pl. IV, donne la disposition d'ensemble d'un de ces appareils, construit par « l'Union Switch and Signal C° » . Chaque mât porte un « home signal » et un « distant signal ». Oh voit sur la figure la partie inférieure des deux tiges de ces signaux que leur poids tend à faire descendre, en fermant les signaux correspondants. Un moteur unique, consistant en une petite dynamo-série, est chargé de relever, quand il convient, les tiges des deux signaux pour indiquer la voie libre. Cette opération a lieu par l'intermédiaire d'engrenages transmettant le mouvement à deux chaînes. Sur la fig. 2, Pl. IV, on voit l'une de ces
LES
LIGNES
361
AMÉRICAINES
chaînes, C, qui sert à la commande du « borne signal ». Le levier B, qui supporte la tige T de ce signal, présente à son extrémité un crochet a qui s'engage dans les chaînons : le mouvement est ainsi transmis à la tige du signal. Mais le crochet a n'est maintenu en prise que tant que l'électro-aimant E est excité : c'est l'armature de l'électro, qui, par une série de petits leviers articulés, maintient le crochet a. En outre, quand le levier B est au sommet de sa course, le mouvement de la chaîne peut se continuer sans modifier sa position. Les organes de commande du « distant signal » sont identiques à ceux du « home signal ». Sur la fig. 2 la chaîne du « distant signal » est cachée, mais on voit le levier B' et l'électro E'. Les deux chaînes sont visibles sur la fig. l.La dynamo tourne toujours dans le même sens, ainsi que les engrenages, qui sont munis d'un rochet, et les deux chaînes. On aperçoit en b (fig. 2) un coupe-circuit que le levier B ouvre en arrivant au sommet de sa course, il y a un coupecircuit analogue b' manœuvré par le levier B'. Enfin on voit en H un des deux amortisseurs, et en K le « changeur de pôle » ou commutateur, qui est lié à la position du « home signal » et dont le rôle est le suivant.
I
v&
DU i
Ai
WEM» 7r
»n
I
1
A2
A3
FIG.
13.
Soient A,, A 2 , A 3 (fig. 13), trois'mâts de sémaphores successifs. Quand le «home signal» en A 2 est ouvert, le courant primaire de la section A t A 2 passe dans un certain sens que nous appellerons le sens direct ; dès que le «home signal » en A 2 se ferme, le « changeur de pôle »