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TRAVAUX DE
LA
COMMISSION
ANGLAISE
s'il y a une différence sérieuse à ce point de vue entre une enveloppe étanche et une autre. Installations existantes. — En ce qui concerne les installations existantes, lorsqu'elles ne sont pas en tous points conformes aux règles que nous avons énoncées, nous pensons qu'on doit les laisser subsister lorsqu'on peut le faire sans danger pour les ouvriers. Nous estimons que le mieux sera de donner aux inspecteurs le pouvoir de prescrire, lorsqu'ils le jugeront nécessaire, la mise en règle de telle ou telle partie de l'installation. En cas de désaccord, qui nous paraît d'ailleurs improbable, la question serait résolue, comme il est d'usage, par voie d'arbitrage. Conclusion. — Afin de guider l'Administration, et aussi de donner à nos opinions une forme définitive, nous avons établi une liste de règles qui, pensons-nous, pourraient être avantageusement mises en vigueur dans les mines. Elles pourront sembler longues, et inquiéter parleur multiplicité ; mais nous n'avons pas trouvé le moyen de résoudre autrement la question qui nous était posée. Nous pensons, d'ailleurs, que si ce règlement, ou quelque autre analogue, est mis en vigueur, un pas considérable aura été franchi dans la voie de la sécurité, et que, grâce à des prescriptions de cette nature, de nombreux accidents pourront être évités. Certes, notre règlement ne saurait supprimer tous les accidents. Il n'y a pas de règlement qui puisse arriver à ce résultat; et même les emplois de l'électricité se développant, le nombre brut des accidents s'accroîtra sans doute. Mais, d'autre part, pour les raisons indiquées, U faut espérer que le nombre des accidents par éboulements au front de taille diminuera plus que proportionnellement. Au total, si l'on se conforme à nos propositions, les
DE
L'ÉLECTRICITÉ
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exploitants et les ouvriers seront également satisfaits de savoir que les appareils sont de qualité soignée, que les appareils dangereux sont protégés et isolés, et que l'emploi de l'électricité mal à propos ou son abus sont rigoureusement interdits. Sans doute des modifications deviendront nécessaires; mais, étant données la dépense et la perte de temps que provoquerait un changement dans l'installation électrique et dans les règlements, et la gêne qui en résulterait pour les mineurs, obligés d'ajouter ou de changer quelque chose aux règles déjà si nombreuses auxquelles ils sontobligés d'obéir sous peine de châtiment, nous espérons que, quel que soit le règlement établi, il fera une longue carrière, et qu'il ne sera pas modifié sans nécessité. C'est pour cela que nous nous sommes efforcés de rechercher et de compulser les divers documents qui pouvaient nous fournir des éléments utiles. Et nous avons la certitude d'avoir réussi à indiquer les prescriptions les plus essentielles, de telle sorte que, si le Secrétaire d'État trouve bon d'adopter nos conclusions, les exploitants pourront se mettre à installer l'électricité, etles ouvriers à l'employer, avec l'assurance que la peine, la dépense et la gène qui en résulteront ne seront pas perdues; nous espérons aussi que les modifications qu'une expérience plus prolongée rendra nécessaires ne seront que des modifications de détail, et ne porteront pas d'atteintes sérieuses aux principes qùe nous avons posés comme de nature à concilier les avantages que donne l'électricité avec la sécurité que peuvent demander tous ceux qui travaillent dans les mines. Nous désirons attirer l'attention sur le remarquable travail effectué par le capitaine Desborough, auquel incombait une tâche d'une difficulté rare pour le secrétaire d'une Commission, et qui n'a pu s'en acquitter que grâce a un travail assidu et à une science éprouvée. M. G. -S. Ram,