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REVDE DES ACCIDENTS
D'APPAREILS
A VAPEUR
REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS
produit. On a constaté L'existence de fissures anciennes. La locomotive avait 17 ans de service. II LOCOMOBILES BATTEUSES.
Généralités. — Durant les 20 années 1884-1903, les locomobiles affectées au battage des grains ont donné lieu à 45 accidents, qui ont causé 39 morts. Voici le détail du relevé :
d'accidents
d'accidents
do morts
1884. 1885 1886 1887 1888. 1889 1890 1891 1892 1893
10 3
Totaux pour les 10 innées 1884-93...
20
1
de morts
1894. 1895. 1896. 1897 1898 1899 19011 1901 1902 1903
Totaux pour les 10 an nées 1894-191)3..
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La moyenne, égale à 2 morts par an pour l'ensemble des 20 ans, semble rester, bon an mal an, sensiblement stationnaire ; on retombe sur ce même chiffre, 2 morts par an en moyenne, lorsqu'on envisage la dernière période quinquennale, 1899-1903. Il ne nous est pas possible, cette fois, de rapporter avec précision le nombre des morts à l'effectif des appareils. La statistique officielle a donné, pour chacune des 16 années 1884-1899, le nombre et la puissance des machines qui ont été employées au battage et à la préparation
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des grains et graines ; mais, bien que les locomobiles batteuses forment assurément la plus grande partie des appareils compris sous cette rubrique, elles n'en constituent pas la totalité. Depuis 1900, la difficulté s'est accrue, car le relevé des appareils à vapeur n'est plus donné par branches, mais seulement par groupes d'industries, et l'on a réuni en un seul total tout ce qui concerne les industries agricoles. De 1884 à 1899, l'ensemble des machines à vapeur employées au battage et à la préparation des grains et graines s'est progressivement élevé de 9.500 à 18.400 unités et la puissance correspondante a passé de 47.000 à 104.000 chevaux. Les moyennes sont 13.900 machines et 82.500 chevaux, soit environ 6 chevaux par machine. Il y a eu, durant ces 16 ans, 37 accidents de chaudières locomobiles affectées au battage, d'où sont résultées 31 morts. Si les 13.900 machines avaient toutes été des locomobiles batteuses, le nombre des morts serait donc : Par 10.000 appareils et par an ... . Par 100.000 chevaux et par an
29
A
1 ,4 2,4
Ces chiffres sont certainement à majorer, puisque le dénominateur des fractions est trop fort. Considérons, comme terme de comparaison, l'ensemble des chaudières à vapeur employées en France, avec la puissance totale des machines correspondantes et les morts causées par les accidents qui ont affecté ces chaudières, abstraction faite de ceux provenant des réchauffeurs, des surchauffeurs ou des appareils annexes. De 1884 à 1899, le nombre des chaudières a passé de 76.000 à 106.000, avec une moyenne de 90.000; la puissance des machines, de 4.600.000 à 8.100.000 chevaux, avec une moyenne de 5.600.000; les accidents en question ont