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REVDE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR REVUE DES ACCIDENTS DAPPAREILS A VAPEUR
chacun d'eux avec le corps cylindrique et avec le foyer étaient obtenus par l'intermédiaire de cornières. L'un et l'autre accident ont consisté essentiellement dans la rupture des cornières et la fragmentation du corps elliptique, qui a volé en éclats. Accident du 5 septembre 1892 à Oizé. — Une autre forme gravement défectueuse est celle de la chaudière qui a sauté, en 1892, à Oizé (Sarthe) et tué son propriétaire. C'était (fig. 30 et 31) un générateur à flamme directe
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Construit en 1879, l'appareil avait été primitivement timbré à 6 kg. En 1886, on n'avait pas craint d'en élever le timbre d'un kilogramme.
FIG .
31. — Vue de façade. Coupes transversales suivant PQ et liV de la fig. 30.
Le congé de raccordement du foyer avec la façade,
FIG .
30. — Explosion du 5 septembre 1892 à Oizé (Sarthe).
,1
Coupe longitudinale de la chaudière, suivant XY de la fig. 31. Echelle — •
dont les dimensions étaient extrêmement modestes : 3,50 m 2 de surface de chauffe, 310 litres de capacité. Le corps cylindrique, de 60 cm de diamètre et 1,70 m de longueur, était entamé à sa partie inférieure, sur 80 cm de longueur, par un foyer horizontal dont le ciel était rivé, d'une part sur une tôle de devanture en forme de croissant, d'autre part sur une plaque tubulaire ovale. De celle-ci, qui mesurait 32 cm de hauteur et 49 cm de largeur, partaient 16 tubes à fumée de 55 mm de diamètre. La tôle de devanture était, par surcroît, découpée d'un orifice à fermeture autoclave de 30 cm sur 15 cm. Elle était en tôle de 11 mm.
FIG .
qui
32. — Tôle de devanture après l'accident,
devait naturellement être fatigué par les flexions,