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REVCE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
sait à 2 mm. D'autre part, des essais de traction effectués après l'accident ont accusé des résultats bien différents pour la tôle cylindrique et pour la tôle de façade : tandis
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FIG .
28. — Élévation de façade et élévation latérale du côté droit.
que celle-ci donnait des résultats satisfaisants, l'autre n'a accusé en moyenne, avec 30 kg/ mm- de résistance à
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29. — Élévation latérale du côté gauche.
la rupture, que 1 p. 100 d'allongement ; aux essais de choc, le travail de rupture a été seulement 1,2 kgm par centimètre carré. La construction delà chaudière datait de 1894 ; d'après les habitudes qu'avaient alors les ateliers d'où elle provenait, le corps cylindrique avait dû être fait en tôle de
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fer n° 2. Il faut, toutefois, ajouter que la qualité n° 2 d'alors était meilleure que celle dénommée de même aujourd'hui. Comme dans le cas de l'accident de Gahard, le mode de fragmentation et, sous les réserves habituelles, les résultats des essais effectués après l'explosion, ne nous renseignent que sur la tôle telle qu'elle se comportait après les longues années de service et les multiples causes de fatigue par lesquelles avait passé l'appareil. Chaudières de mauvaise forme et fatiguées. — Accidents du 9 août 1889 à Bereyziat et du 2 septembre suivant à Vescours. — Souvent une locomobile, d'âge plus ou moins ancien, avait reçu à l'origine des formes critiquables, et c'est en produisant une fatigue croissante dans des pièces soumises à des efforts irrationnels que la vétusté intervient pour aboutir à une destruction qui était en germe dans la construction primitive. Tel est le cas de deux chaudières âgées l'une d'au moins 25 ans, l'autre de 34, qui ont sauté dans le département de l'Ain, l'une le 9 août, l'autre le 2 septembre 1889. Le premier de ces accidents a causé deux morts. Les deux appareils provenaient de la même maison de construction ; c'étaient des générateurs à retour de flamme, timbrés l'un à 7, l'autre à 6 kg. Le corps cylindrique offrait une section, non point circulaire, mais elliptique, de 82 cm de haut et 68 cm de large, en tôle de 9 ou 10 mm ; des entretoises avaient été primitivement disposées pour empêcher le surécartement suivant le petit diamètre ; mais la plupart étaient supprimées ou cassées de longue date. Le tubefoyer et les tubes à fumée traversaient la chaudière de part en part, la boite à feu étant extérieure. Aux deux extrémités étaient deux fonds plats, servant de plaques tabulaires. Ces fonds n'étaient pas emboutis à leur périphérie ni autour du tube-foyer; les assemblages de Tome VI, 1904.
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