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REVDE
DES ACCIDENTS
D' APPAREILS
A
VAPEUR
tube de 40 cm de diamètre, formé de deux bandes de tôle de 8 mm 1/2 rivées l'une à l'autre suivant deux génératrices. Le raccordement du foyer et du gros tube était obtenu au moyen d'une tôle de 11 mm d'épaisseur, emboutie à son pourtour, mais plane sur la presque totalité de son étendue, et qu'aucun entre toise ment ne contribuait à raidir. Le générateur était à retour de flamme, avec boîte à feu FIG. 34. - Plaque tubulaire du extérieure : les gaz, arrivés côté du foyer et de la boite à à l'extrémité du gros tube, fumée, avec vue du foyer déforfaisaient retour par 12 tubes mé. — a, fi, tubes à fumée écraà fumée en laiton de 60 mm sés. de diamètre et 2 mm 1/2 d'épaisseur. Le rapport de la surface de chauffe à la surface de grille atteignait à peine 27. La construction datait de 14 ans ; mais la tôle formant la partie basse et les joues latérales du foyer, ainsi que celle raccordant celui-ci avec le gros tube, avaient été remplacées après 7 campagnes; c'est depuis cette époque qu'elles avaient les épaisseurs indiquées cidessus. L'écrasement a porté à la fois sur le foyer, dont la joue gauche 35. — Plaque tubus'est déchirée en se détachant de FIG. laire du côté de la boite 4 entretoises et emportant les deux de retour de flamme, avec vue du gros tube autres avec elle, et sur le gros tube, déformé. dont la moitié supérieure s'est repliée sur elle-même et dont la moitié inférieure s'est cassée sur presque toute sa longueur, suivant deux génératrices
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distantes de 12 à 15 cm. En outre, deux tubes à fumée ont été aplatis : celui marqué a. (fig. 34 et 35) ne l'était, il est vrai, que localement, du côté de la boîte à fumée ; mais la déformation du tube (3 portait sur toute sa longueur. Enfin la tôle raccordant le foyer au gros tube était, après l'explosion, fortement déformée. Tout ce qui garnissait les extrémités de la chaudière fit projectile ; la boîte à feu d'un côté, la boîte à fumée et les barreaux de grille de l'autre, furent lancés dans des ■directions opposées. L'enquête a démontré que la chaudière fonctionnait fréquemment à une pression supérieure au timbre. Mais la cause directe de l'écrasement du système intérieur semble avoir été une surchauffe. Le pli pris par la moitié supérieure du gros tube (fig. 36), presque sans aucune crique, dénote un métal flexible à l'instant où la déformation s'est produite, tandis que, à Fj „ . , f ., .' i o- 36. — Déformations froid, après 1 accident, le même gros tube. Coupes du métal a été trouvé d'une extrême pte XT e t MN de la />,? . 83. fragilité. Dans les parties qui n'avaient pas été décapées soit par la surchauffe, soit par les flexions contemporaines de l'explosion, les parois de la surface de chauffe étaient intérieurement tapissées d'une incrustation dont l'épaisseur variait de 2 à 4 mm. L'a statistique officielle a enregistré l'accident comme dû à un manque d'eau, dont ort n'a toutefois pas eu de preuve directe. Autres ruptures de foyer par manque d'eau. — Quatre autres ruptures de foyer, attribuables à la surchauffe par manque d'eau, figurent à notre relevé : ce sont les accidents du 7 septembre 1885 à Buais (Manche), du 17 septembre 1894 à Héric (Loire-Inférieure), du 29 août 1897 à