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ACCIDENTS
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Boos (Seine-Inférieure), du 3 septembre 1899 à Larequille (Allier). Nous reviendrons plus bas sur le second de ces accidents. Les trois autres ne comportent pas de remarques spécialement intéressantes. Foyers de mauvaise forme, rompus sous l'action de causes diverses. — Accident du 20 août 1897 à Lezennes. — En 1897, à Lezennes (Nord), le chauffeur d'une locomobile batteuse a été mortellement brûlé, et un autre ouvrier blessé grièvement, par suite de l'affaissement du ciel du foyer d'une locomobile semblable à celle dont l'enveloppe avait fait explosion à Oizé (Sarthe) en 1892. Nous avons ci-dessus critiqué le type sous le rapport de la résistance de l'enveloppe ; il ne valait pas mieux pour celle du foyer. La section transversale de celui-ci était elliptique à la partie supérieure, infléchie sur les côtés. La locomobile offrait 9 m 2 de surface de chauffe ; sa capacité était 700 litres, son timbre 5 kg. D'âge inconnu, mais datant au moins d'une trentaine d'années, elle avait ses appareils de sûreté en désordre; il se peut qu'elle ait fonctionné fréquemment à des pressions supérieures au timbre et que le ciel du foyer ait eu à souffrir d'abaissements du plan d'eau. L'accident survint durant un arrêt de la machine, prolongé au delà des prévisions par suite d'une chute de la courroie de transmission. La tôle du ciel se déchira transversalement (fig. 37) sur 80 cm de longueur, le long de sa jonction avec la plaque tubulaire. Dans la partie médiane de cette ligne de rupture, sur 18 cm, la cassure était antérieure à l'accident. La teinte du métal en faisait foi; de plus, les lèvres de la plaie étaient usées et adoucies, indice d'une fente ancienne ; enfin, des dépôts qui existaient dans cette région provenaient vraisemblablement d'une fuite par cette fente. Toute la partie de la tôle du ciel voisine de la plaque
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tubulaire était notablement amincie par la corrosion et, le long de la jonction des deux tôles, existait un sillon que
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37. — Explosion du 20 août 1897 à Lezennes ÎNord'. Vue montrant l'état du foyer après l'accident.
semblaient avoir accentué, — déplorable imprudence, — des matages opérés en vue de rétablir l'étanchéité. Accidents du 17 août 1894 à Prat, du 17 septembre suivant à Héric (déjà cité), du 27 août 1898 à Sarzeau. — Une très ancienne maison de construction fournissait à l'industrie agricole, à une certaine époque, des chaudières locomobiles horizontales, à flamme directe, dont le foyer était un cylindre horizontal à section non circulaire, le ciel étant surbaissé (fig. 38 et 39). Plusieurs de ces ciels