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REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
REVUE DES ACCIDENTS D'APPAREILS A VAPEUR
de l'Isère, l'une à Sardieu en 1887, l'autre à Crémieu en 1897. Il s'agit d'un type vertical avec foyer intérieur à
le foyer, construit en tôle soudée de 12 mm d'épaisseur, se terminait dans le bas par une collerette au moyen de laquelle il était rivé sur la plaque formant semelle. Audessous du faisceau tabulaire, sur les trois faces autres que celle é vidée et armaturée par le gueulard, la paroi plane du foyer, dont l'étendue correspondait à une pression totale de plus de 15 tonnes, n'était raidie que par une seule entretoise la reliant à l'enveloppe. Le timbre était de 7 kg. Pour l'appareil qui s'est rompu dès 1887, la construction ne datait que de 4 ans et la locomobile n'avait guère servi que 25 jours par année. Un sillon de 50 cm de longueur s'était formé à la ligne d'emboutissage de la collerette, ne laissant qu'une épaisseur de 2 ou 3 mm de tôle intacte. La déchirure, commencée en ce point faible, s'est propagée sur la moitié du pourtour de la base ; le foyer s'est aplati sous la pression, en brisant ses armatures. La locomobile, lancée en l'air, est retombée à 22 m de sa position primitive. Dans le second cas, on retrouve le même genre d'avarie : rupture de l'entretoise sur une des faces, cassure de la tôle suivant la ligne faible déterminée par la rangée inférieure des trous correspondant à la partie tubulaire. La porte du foyer a été violemment ouverte et tordue, la grille brisée, ainsi que le cendrier, et la locomobile déplacée de 3 m.
FIG .
40. — Explosion du 9 août 1887 à Sardieu (Isère). .
Coupes de la chaudière avant et après l'accident. — Echelle
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section horizontale carrée, que traversent des tubes vaporisateurs étagés les uns au-dessus des autres dans deux directions croisées [fig. 40). Dans l'un et l'autre appareil,
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Ruptures de tubes à fumée. — Notre relevé comprend 7 accidents causés par des ruptures de tubes à fumée. L'un d'eux a causé la mort d'un enfant ; il a eu lieu le 21 août 1899 àBesné (Loire-Inférieure). Le tube mesurait 6 ou 7 cm de diamètre ; son épaisseur variait de 2,2 mm à 2,8 mm. Le timbre de la chaudière était de 7 kg et la construction datait de 14 ans ; l'appareil n'avait subi, depuis l'origine, aucun remplacement dans sa tubulure.