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L'EXPLOITATION DU MINERAI DE FER OOLITHIQUE
cédés, 75 centimètres d'eau par an, dont le tiers est absorbé par l'évaporation et la végétation. Le reste,- qui, par moitié, ruisselle ou s'infiltre, représente au total une moyenne inférieure à 300 mètres cubes par minute. On aurait donc approximativement, pour l'ensemble du bassin minier : Débit apporté par l'Orne . Débit ruisselant à la surface Total du débit moyen ruisselant Débit infiltré dans le soussol TOTAL GÉNÉRAL
1 50 mètres cubes à la minute. 150 300
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150
—
—
450
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—
C'est le débit infiltré qui alimente non seulement la nappe jurassique, mais encore, par les failles, la nappe ferrugineuse. Cette dernière ne peut recevoir de ses propres affleurements, éloignés du bassin de Briey et peupuissants, que des quantités peu importantes. L'ensemble de ces deux nappes, et a fortiori chacune d'elles, est donc bien moins important que la nappe ruisselante. C'est surtout de celle-ci qu 'il convient de se garer. A l'état vierge, les niveaux piézométriques de chacune de ces deux nappes suivent à peu près, en les atténuant, les variations générales de la surface du sol ; leur écoulement a donc lieu des parties élevées vers les régions basses. Il est certain, par exemple, que l'Orne, à l'aval d'Hatrize, reçoit des eaux souterraines venant de ces deux nappes (Voir plus haut l'artésianisme du premier puits d'Homécourt). Mais le régime des nappes vierges nous intéresse moins que celui de ces nappes pénétrées par les travaux de mine. Pour arriver au minerai, il faut abaisser jusqu'à lui le niveau piézométrique de la nappe ferrugineuse. Cette
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DE LA LORRAINE
dépression, qui est, suivant les cas, de 50 à 250 mètres, apporte une modification considérable dans le régime de cette nappe, où se creuse un sillon d'autant plus étendu en superficie que la dépression est plus forte et surtout que la perméabilité ou mieux la fissuration des terrains aquifères est plus grande. Les failles jouent dans l'hydrologie, et par conséquent dans l'exploitation, un rôle important. Elles agissent non seulement par la perméabilité qu'elles procurent aux terrains en tant que cassures, mais encore par les dénivellations brusques qu'elles apportent, en tant que rejets, dans les dépressions piézométriques à réaliser. Il importo donc de distinguer entre les différents bassins partiels limités par les failles principales. On peut distinguer, au point de vue qui nous occupe, cinq zones différentes, allongées chacune du Nord-Est au Sud-Ouest (Voir Pl. I) :
BASSINS ÉLÉMENTAIRES
ARACTÉniSTIQL'ES
KA1LLE
Il E JET
OU
ou dénivellation brusque
monoclinal séparatif
I. II.
Bréhain-Landres Surélevé, régulier.
- Esch-Crusnes-Bonvillers.
Aumetz-Tucquegnieux Affaissé, disloqué.^
j
III. Avril-Mouliers
Surélevé {en France), régulier. .
IV. Orne
Affaissé, disloqué.!
A .
Saint-Privat
de 100 à 50 mètres
Neuf chef-Avril
60 mètres (en France)
Orne.
30 mètres
Roncourt.
40 mètres
Surélevé, régulier.)
Les bassins II et IV, de Tucquegnieux et de l'Orne, doivent donc être considérés comme plus aquifères que les bassins I et III, de Landres et de Moutiers. Le passage de l'Orne, accrue du Woigot, dans le bassin IV, augmente encore pour lui cet inconvénient et le classe nettement comme le plus exposé aux fortes venues d'eau, puisque à lui seul il centralise à peu près complètement la nappe misse-