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RÉSULTATS D'UNE ENQUÊTE SUR LES CABLES DE MINES-
hors de service, ne présentaient plus, à l'enlevage, que desrésistances de 390 et de 391 kilogrammes, alors qu'à l'état neuf la résistance devait être de 700 à 750 kilogrammes. Les câbles métalliques sont peu répandus dans le Gard r et ont été, par suite, peu étudiés. Cependant on a cru reconnaître que les diminutions de résistance à la patte étaient faibles. Dans les Bôuches-du-Rhéne, on a constaté, à la Sociétédes Charbonnages, que c'était l'usure à l'enlevage qui était la cause principale des mises hors de service. A la Société Michel Armand, on estime que, pour les câbles réformés, la diminution de résistance à lapatte ne dépassepas en moyenne 10 p. 100. Dans Y Allier, les renseignements fournis sont discordants. Tandis qu'à Commentry on dit que la mise hors de service a lieu principalement d'après les résultats que donnent, les essais à la patte, on déclare, au contraire, à Saint-Eloy et à Bezenet, que ce n'est jamais pareil motif qui amène la réforme des câbles. Dans les puits profonds où les câbles portent des cages lourdement chargées et animées de grandes vitesses, a-t-on constaté, à la partie supérieure des câbles, des usures supérieures à celles de la patte ? — Tous les services ayant déclaré que, quelle que fût la profondeur des puits, la partie supérieure des câbles s'use généralement plus que la partie inférieure, il resterait seulement à voir si cette fatigue à l'enlevage est plus accentuée dans les puits profonds. Dans le Nord et dans le Pas-de-Calais, on déclaren'avotr pas constaté d'usures plus accentuées dans les puits profonds. Il faut tenir compte d'ailleurs des deux circonstances suivantes : On n'introduit généralement pas de remblais au fond, de telle sorte qu'on a peu besoin de marcher à contre-vapeur les cages descendantes étant peu chargées.
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Beaucoup de machines d'extraction sont pourvues d'évitemolettes amortissant sans secousses, un certain temps avant l'arrivée aux recettes, la vitesse des cages; il en résulte pour les câbles une fatigue bien moindre. Comme mines profondes où des observations ont été faites sur les câbles, on peut citer seulement celles de Liévin, de la Péronnière, de Villebœuf et des Salles-deGagnières. A Liévin, on a en premier lieu expérimenté des câbles en aloès desservant des puits de profondeurs comprises entre 330 et 526 mètres. Ces câbles ayant été mis hors de service, on a prélevé, tous les 100 mètres, des échantillons qu'on a soumis à des essais de rupture. On a, pour les câbles situés dans les puits d'entrée d'air, constaté, comme on s'y attendait, que l'enlevage était la partie la plus fatiguée, que la patte s'usait plus que le reste du câble, mais moins que l'enlevage. La diminution moyenne de résistance ii l'enlevage était de 40 p. 100 et à la patte de 25 p. 100. On avait, pour 6 câbles situés dans les puits de retour d'air, obtenu des résultats assez singuliers. Il y avait, à 100 mètres environ au-dessous de l'enlevage, une partie assez étendue (100 à 150mètres) qui était plus fatiguée quel'enlevage lui-même. Toutefois de nouveaux essais effectués sur 5 câbles provenant des mêmes puits de retour d'air n'ont pas confirmé les premiers ; la question exigerait donc des études complémentaires. Au puits Couchoud des mines delà Péronnière, profond de 762 mètres, trois câbles en aloès ont été l'objet d'essais effectués tous les 100 mètres. A la patte, la perte de résistance était d'au plus, en moyenne, 23 p. 100, puis elle devenait bientôt très satisfaisante sur une longueur d'environ tiOO mètres. A partir delà elle diminuait rapidement, atteignait son maximum à la distance d'environ 630 mètres, soit approximativement à 80 mètres de l'enlevage, pour