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RÉSULTATS D'UNE ENQUÊTE SUR LES GABLES DE MINES
se relever assez brusquement ensuite jusqu'à l'enlevage lui-même. Au point du minimum de résistance cette dernière avait diminué d'à peu près 50 p. 100. Au puits Couchoud, on descend des remblais ; aussi la charge peut-elle atteindre 4.896 kilogrammes à la descente, tandis qu'elle est un peu. moindre à la montée (4.706 kilogrammes). Au puits Pellissier des mines de Villebœuf, profond de 587 mètres, on a soumis à des essais un câble en aloès mis hors de service au bout de vingt et un mois ; on a trouvé au contraire que l'enlevage était moins fatigué que la patte. Il convient de dire, dès à présent, en ce qui concerne le puits Pellissier, que ce dernier a été dévié-:, par les travaux souterrains, et que la patte du câble peut y subir des fatigues exceptionnelles par suite des frotte- ; ments de la cage contre des' guidages qui sont sujets à. de fréquentes déformations. Au puits Parran des mines de Gagnières, l'extraction a lieu aux profondeurs de 600 et de 800 mètres, et les charges sont assez lourdes (6.000 kilogrammes). Mais; l'extraction est peu intensive. L'un des câbles a donné, après sa mise hors de service : Résistance à l'enlevage : 446 kilogrammes par centimètre carré. • — à la patte : 601 — —
La résistance à l'état neuf est de 700 à 750 kilogrammes par centimètre carré. Les chiffres qui viennent d'être mentionnés sont assurément trop peu nombreux pour permettre d'apprécier l'influence des profondeurs des puits sur les usures des câbles à l'enlevage. La question est d'autant plus difficile à résoudre en. l'état actuel que nous n'avons également que des documents fort incomplets sur la fatigue à l'enlevage dans les puits de profondeur restreinte. Sans doute il paraît rationnel d'admettre que, dans les
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puits profonds où on est conduit à marcher à grande vitesse et à faire circuler des cages lourdement chargées, notamment des cages portant des remblais, les câbles doivent subir des fatigues exceptionnelles à l'enlevage. Le mécanicien est obligé d'amortir en peu de temps, vers la fin de la course, la force vive de l'ensemble, et il en résulte des chocs que subit surtout la partie supérieure du câble de la cage descendante. M. l'ingénieur Glasser, dans un mémoire publié par les Annales des Mines (9 e série, t. XX, 1901, p. 143), a bien montré qu'il y avait là une cause spéciale de fatigue de l'enlevage. Toutefois il faut reconnaître que les éléments manquent actuellement pour résoudre cette question d'une façon un peu précise. Elle est d'ailleurs fort complexe, parce que l'usure des câbles à l'enlevage dépend encore de la nature de la machine d'extraction et de l'habileté du mécanicien. Ce n'est que dans quelques années, lorsque les essais méthodiques dont nous parlerons tout à l'heure auront été organisés dans les mines, qu'il sera possible d'apprécier d'une façon un peu exacte l'influence de la profondeur des puits et du poids des cages, soit montantes, soit descendantes. Conclusions générales des ingénieurs des mines. — La plupart des ingénieurs estiment que les questions concernant l'usure des câbles soit à la patte, soit à l'enlevage, soit même ailleurs, sont encore fort obscures, vu la pénurie des essais effectués; aussi sont-ils d'avis que de nouvelles études sont nécessaires. ■M. l'ingénieur en chef Kuss dit, à ce sujet, qu'il conviendrait d'inviter les Compagnies des Mines les plus importantes : 1° A recueillir pour tous les câbles les résultats des essais effectués lors des coupages de la partie inférieure ;