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NOTE SDR LA RECONNAISSANCE D'UN NIVEAU AQUIFÈRE
tombent à présent en ruines, mais qui attestent le soin jaloux avec lequel les détenteurs des points d'eau en défendaient la propriété.
DANS LE SUD-ORANAIS ET DANS LE SUD-MAROCAIN
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pratiqué dans les grandes dunes qui s'étendent à l'Ouest de cette ville, sur le flanc inférieur du Djebel Mekter. On trouvera plus loin l'analyse de cette eau, comparée à celle ayant d'autres origines. 2° SOURCES NATURELLES EN RAPPORT AVEC LESOPHITES.
CLASSIFICATION DES SOURCES
On peut classer les sources en trois catégories, d'après l'origine des eaux qu'elles débitent : 1° SOURCES EMPRUNTÉES AUX NAPPES SUPERFICIELLES D'ÉPANDAGE. — C'est le cas de l'oasis de Figuig, constituée, comme on le sait, par la réunion de sept ksourssous l'autorité d'un amel (pacha), qui les gouverne. Cette grande oasis est entièrement située sur la nappe d'épandage superficielle de la Zousfana, dont les eaux alimentent abondamment les innombrables puits et tout .leréseau de canaux découverts ou souterrains au moyen desquels les habitants de l'oasis arrosent avec beaucoupd'ingéniosité leurs dattiers et leurs récoltes. Ce genre de sources est limité en tant qu'applications nouvelles. Les indigènes connaissent parfaitement bien la propriété des alluvions caillouteuses du fond des oueds, de donner de l'eau à une faible profondeur et de ne demander que peu d'efforts pour arriver au résultat désireLa plupart de ces points d'eau sont déjà aménagés. Eau des dunes. — Aux sources des zones d'épandage, il convient d'adjoindre les eaux dites de dunes, obtenues en réunissant les suintements retenus par les grandes dunes éoliennes, si fréquentes dans la région qui nous occupe. Ces eaux ont une grande importance, non par leur volume, généralement assez restreint, mais à cause deleur excellente qualité, tenant à ce qu'elles sont naturellement isolées de tout mélange qui puisse altérer leur pureté. L'approvisionnement d'eau d'Ain Sefra est assuré par un captage, malheureusement tout à fait insuffisant.
— Le Sud-Oranais est une des régions où les venues ophitiques sont les plus fréquentes. On peut voir sur les coupes géologiques jointes à cette note qu'il n'y en a pour ainsi dire pas une qui n'en contiennent. Ces ophites se présentent sous les aspects les plus variés, tantôt à l'état de boues solidifiées, tantôt sous forme d'affleurements de roches vertes à base de péridot, formant dans les bleds des pointements mémorables, grâce à leur belle couleur vert bouteille, qu'on prend de loin pour des indices de sels de cuivre. Dans un grand nombre de cas, ces venues ophitiques sont accompagnées d'émissions siliceuses d'agathe ou de -cornaline dont les races préhistoriques tiraient des silex pour leurs armes. J'ai trouvé plusieurs ateliers de ce genre entre Ain Sefra et Géryville. Ces ophites, accompagnées de leurs satellites ordinaires, sels magnésiens, chlorure de sodium et gypse, en masses ou cristallisés, ont joué un rôle néfaste, au point de vue de la qualité, sur les eaux du crétacé. On verra plus loin, dans la partie de cette Note qui traite de la qualité des eaux, qu'aucune d'elles n'est exempte des sds que je viens de citer. Il y a même de véritables montagnes de sel gemme au Djebel Malah à 50 kilomètres au Nord-Est d'Ain Sefra, et il est évident qu'avec le régime souterrain que j'ai exposé, les eaux, en se mélangeant dans le sous-sol, se chargent de sels nocifs, bien que les grès, par eux-mêmes, n'en contiennent pas. D'autre part, les émissions ophitiques se prolongent encore de nos jours par des sources qui, bien que chargées de sels, sont utilisables pour les nécessités de la vie. Point