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ENQUÊTE SUR LE MODE DE FERMETURE DES CAGES
SERVANT AU TRANSPORT DU PERSONNEL
Arrondissement minéralogique d'Alais. —Bassins du Gard et de l'Hérault. — Dans le Gard, on a recours à deux modes de fermeture : chaînes ou tringles. Le plus généralement il n'y a qu'une seule chaîne, placée à 1 mètre environ au-dessus des planches de la. cage. Cependant, aux mines de Lalle, on a deux chaînes. Les tringles sont droites ou en forme d 'U. La tringle droite est en usage à Bessèges. Elle possède deux œillets qu'on enfile sur deux crochets au moment des manœuvres. Dans d'autres mines, où la tringle droite est également employée, cette dernière est fixée à la cage et peut se rabattre sur un côté. La tringle en U est une barre recourbée deux fois à angle droit, etmobile autour d'axes horizontaux situés à ses extrémités. Elle est levée pendant l'extraction et abaissée pendant la circulation des hommes ; elle repose alors sur deux petits taquets et se trouve ainsi à hauteur d'appui, soit à 0m ,70 environ du plancher. Aucun dispositif ne l'empêche d'ailleurs de se soulever sous l'influence d'un
vriers n'a généralement pas lieu directement dans la cage. Le plus souvent il s'effectue dans les berlines. Dans ce dernier cas, la berline est maintenue en place, durant toutes les manœuvres, par un arrêt; ce dernier consiste généralement en un verrou qui s'applique sur les rails et cale les roues. Il n'est maintenu en place que par son poids.
choc. Les chaînes, pas plus que les tringles droites, ne sont maintenues en place par des goupilles. Dans l'Hérault on emploie, aux mines de Graissessac, des chaînes formant un véritable réseau à mailles écartées. Elles sont fixées par leur partie inférieure au plancher de la cage et on les accroche, une fois le personnel entré, à trois crochets en forme de « cornes de mouton », plantés dans le plafond du compartiment. Les espaces libres entre les chaînes sont assez restreints pour empêcher le passage d'un homme. Pendant l'extraction, lesdites chaînes restent sur le plancher de la cage entre les
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Cet arrêt offre deux inconvénients. D'une part, n'étant maintenu que par la gravité, il peut être ouvert par l'effet d'un choc. D'autre part, il n'agit que sur les roues, et une cause accidentelle peut amener un déplacement de la berline par rapport aux roues. Ce dernier cas s'est produit aux mines de Lens et à celles de Meurchin ; on a été conduit alors, dans ces houillères, à,employer un arrêt de sûreté capable de retenir la caisse de la berline. Le service des Mines estime que pareil arrêt donne, quelle que soit sa disposition, une sécurité complète, à la condition qu'il soit vertical dans la position de fermeture, de façon à ne pas être ouvert par la force d'inertie en cas d'arrêt brusque de la cage montante. Lorsque le transport du personnel a lieu directement par la cage, la fermeture est le plus généralement réalisée par une seule barre rigide ou une seule chaîne. A Nœux toutefois, on emploie deux chaînes croisées réunies par un mousqueton. Aucune mesure ne paraît être prise pour assujettir les chaînes ou barres, de telle sorte qu'elles restent sûrement en place en cas de choc.
rails.
Exception doit être faite pour les mines de la Clarence, où la fermeture des cages a lieu au moyen de portes. Il n'y a nulle part de mains courantes auxquelles les hommes puissent se tenir.
Arrondissement minéralogique d'Arras. — Bassin du Pasde-Calais. — Dans le Pas-de-Calais, le transport des ou-
Arrondissement minéralogique de Douai. — Bassin du Nord. — Dans les houillères du Nord, comme dans celles du