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ENQUÊTE SUR LE MODE DE FERMETURE DES CAGES
Pas-de-Calais, les ouvriers descendent soit dans les berlines, soit sur le plancher des cages. A Anzin, le personnel se place dans les berlines préalablement encagées. Ces dernières sont maintenues en place par des arrêts. L'arrêt le plus généralement employé s'appelle « entillette ». C'est un bras de levier, incliné à 45° ou 50° sur la verticale, qui retient la berline. Toutefois un choc un peu violent semblerait pouvoir amener le soulèvement de l'entillette et paralyser ainsi son fonctionnement. A Vicoigne, Douchy, l'Escarpelle et Aniche, le personnel descend sur les planchers des cages % A Vicoigne, on avait essayé l'emploi, comme fermeture, de deux chaînes flottantes disposées de manière k former un X et réunies à l'aide d'un mousqueton. On y a renoncé, le ballottement des chaînes ayant des inconvénients, et on a recours à des tringles disposées de façon à ne pouvoir être déplacées par un choc. A Douchy, les cages sont munies de portes en fer à claire- voie, à un seul vantail, maintenues par deux tiges en fer rond traversant des œillets. Ces portes ne peuventêtre ouvertes que de l'extérieur ; on a donc conservé les anciennes tringles lorsqu'un surveillant ou un ouvrier doivent descendre à un étage où il n'y a pas de chargeur d'accrochage. A l'Escarpelle, on a installé des portes qui sont bien maintenues, et peuvent être démontées de l'intérieur comme de l'extérieur. A Aniche, les cages sont également fermées par des portes dont des goupilles assurent la fermeture. Nulle part on n'a, dans les mines où les ouvriers descendent sur le plancher des cages, installé des mains courantes; on invoque, à ce sujet, l'exiguïté desdites cages et les difficultés qui en résulteraient pour la descente des bois de mines.
SERVANT AU TRANSPORT DU PERSONNEL
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Arrondissement minéralogique de Chalon-sur-Saône. — Bassin de Saône-et-Loire. — La situation dans les houillères de Saône-et-Loire est particulièrement satisfaisante au point de vue de la sécurité. Sur vingt-cinq puits servant à la circulation du personnel , vingt-quatre ont leurs cages munies de portes. Les solutions adoptées sont multiples ; elles varient suivant la disposition des cages. Il serait trop long de les énumérer ici ; nous nous bornerons à dire que, pour quinze puits, les portes s'ouvrent vers l'extérieur, tandis que, pour neuf autres, elles s'ouvrent vers l'intérieur. Un seul puits (puits Maugrand des mines de Blanzy) n'a pu se prêter à l'installation des portes. Les cages sont à quatre étages et les grands côtés sont ouverts de manière à permettre la mise de deux berlines en travers. Il faudrait donc, pour la circulation du personnel, mettre en place seize vantaux par cage, ce qui serait d'une complication jugée excessive. On a adopté le parti de mettre, en plus de la barre d'arrêt des berlines, une autre barre terminée à un bout par un crochet à hélice ou en « corne de mouton », ce qui assure son maintien, même en cas de chocs violents . Il y a lieu de remarquer que, dans Saône-et-Loire, on a affaire à des cages présentant de grandes variétés. Dans six puits, les compartiments sont bas et les ouvriers doivent se tenir accroupis ou courbés ; dans quinze , on ne peut mettre qu 'une berline par étage ; dans neuf, on peut enmettre deux ; enfin dans un autre, on peut en placer quatre. Huit puits ont des cages à un'seul étage ; quatorze ont des cages à deux étages ; enfin, dans trois autres, les cages ont quatre étages. Cette énumération suffit à montrer, ainsi qu'il a été dit précédemment, qu'on a affaire, dans Saône-et-Loire, aux cas les plus variés, et qu'on a pu, dans la presque totalité de ces cas, trouver des systèmes de portes assurant une fermeture suffisante des cages.