Annales des Mines (1905, série 10, volume 7) [Image 90]

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THÉORIE

DES

MOTEURS

A

GAZ

ET

A

PÉTROLE

En portant dans la formule (1), nous avons enfin : q' = A© e + q — M, AE,; _ M 1 + q' — q,

et par suite :

THÉORIE

DES

MOTEURS

A

GAZ

ET

A

PÉTROLE

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opération précédente ; c'est le cas de la régénération (opération que l'on ne réalise pas, pour des raisons étrangères au sujet qui nous occupe). Dans ce cas, la dépense comprend seulement le terme M l , et le rendement est encore — -

(3)

S„=i(M

1

+q'-q)-p [V -\ ). a

i

t

Telle est l'équation générale des moteurs à gaz, dans laquelle M l est le pouvoir calorifique des gaz contenus dans le cylindre à la fin de l'admission ; q' est la quantité de chaleur positive ou négative reçue de l'extérieur pendant une cylindrée ; q est la chaleur d'échauffement à volume constant de toute la masse de fumée contenue dans le cylindre avant l'échappement, depuis la température T l au moment de l'admission; jusqu'à la température T 4 au moment de l'échappement ; Vj est le volume des gaz à la fin de l'admission ; V2 , le volume à la fin delà détente.

18. Calcul du rendement. — Nous calculerons ce rendement dans le cas théorique du moteur parfait prolongé par une détente complète jusqu'à la pression atmosphérique, avec toutes les hypothèses que nous avons faites précédemment, en supposant, en particulier, que les pertes par les parois sont nulles.

17. Rendement. — Il convient de considérer plusieurs cas : 1° q' représente généralement la chaleur perdue par les parois ou emportée par l'eau de refroidissement. Dans ce cas, q' <o, c'est une perte, et le rendement est 2° On peut concevoir que q' soit positif, par exemple que l'on chauffe le cylindre par une source extérieure ; dans ce cas, q' est une dépense qui s'ajoute à Mj, et le rendement est zt~r^V M, + q' 3° Enfin, on peut concevoir que q\ tout en étant positif, ne soit plus une véritable dépense et provienne par exemple de l'utilisation d'une partie de la perte q d'une

FIG. 6.

Ainsi, nous supposons que l'admission est arrêtée en A avant la fin de la course du piston. Il se produit ensuite une détente adiabatique annulée par la compression adiabatique qui suit. An bout de la course du piston, la combustion instantanée se produit ; elle est suivie d'une détente adiabatique, et nous supposerons le moteur cal-