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THÉORIE
DES
MOTEURS
A
GAZ
ET
A
PÉTROLE
et on aura :
THÉORIE
G, < G;
(nouvelle démonstration du théorème précédent, mais plus générale, puisqu'elle s'applique quels que soient les gaz, tandis que précédemment nous avons supposé X < 1). Mais, avec la seule condition que les pertes totales f [v) D soient positives, on peut concevoir des formes de courbes analogues à la courbe ci-contre, dans laquelle l'intégrale serait négative et où on aurait : Ainsi nous ne sommes pas en mesure d'affirmer que, dans tous les cas, le cycle adiabatique est un maximum absolu.
V
DES
MOTEURS
A
GAZ
ET
A
PÉTROLE
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2° Que, si les pertes élémentaires par les parois sont constamment > 0, le cycle à combustion instantanée et sans perte par les parois a un rendement supérieur; 3° Mais, dans le cas où les pertes par les parois sont alternativement >0et <0,la somme totale étant cependant >0, nous ne pouvons pas affirmer que le cycle adiabatique soit le meilleur. 31. Bornons-nous pour le moment à considérer les moteurs sans pertes par les parois. Nous voyons que la combustion instantanée est le meilleur mode de combustion. Ainsi, si, en 1897, Zeuner a pu dire dans le tome I de sa Thermodynamique : « Dans l'état actuel de la « thermodynamique, nous n'avons que peu d'espoir d'avoir « bientôt une réponse satisfaisante à la question de sa« voir de quelle manière il faut conduire la combustion, « c'est-à-dire quelle forme il convient de donner à la « courbe de combustion pour en obtenir le rendement « maximum en travail », les choses sont aujourd'hui plus avancées, puisqu'on peut affirmer que, pour les moteurs à parois réfractaires, la meilleure combustion est la combustion instantanée.
FIG. 15.
Il faudrait, pour poussercette étude, examiner la forme de la fonction / (v) dans chaque cas particulier. 30. En résumé, nous avons démontré que, étant donné un moteur quelconque avec pertes par les parois : 1° S'il existe un moteur où les pertes par les parois suivent la même loi en fonction de t', et où la combustion est instantanée, son rendement est supérieur à celui du premier ;
32. La démonstration que nous avons donnée précédemment montre que, pour les moteurs à parois réfractaires et combustion lente, le point E représentatif de la fin de la combustion est au-dessus de l'adiabatique du cycle parfait et que l'aire hachurée horizontalement est plus petite que l'aire couverte de hachures verticales. Faisons remarquer que, dans sa communication à l'Académie des Sciences, M. l'Ingénieur en Chef des Mines Lecornu a démontré l'avantage de la combustion instantanée. Nous croyons cependant utile de publier notre