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L'INDUSTRIE
MINIÈRE
ET
MÉTALLURGIQUE
DANS LES
peu considérables permettent de reconnaître les affleurements des couches ; il faudrait pourtant se méfier d'en tirer des conclusions trop absolues ; les amincissements, les stérilisations de couches par schistifîcation sont très communs, et on doit estimerà environ 30 p. 1001a perte de charbon due à ces accidents sur les prévisions. En ajoutant quelques travers-bancs, qui iront recouper les couches non affleurantes, on arrive à se faire, sans grands frais, une idée suffisamment nette d'une concession déterminée. Le pendage des couches oscille autour de 58° ; la puissance moyenne est de 0 m ,61, sans que l'on constate jamais des écarts bien considérables avec la moyenne. Le tableau suivant résume les données par étage.
Étage
Inférieur Moyen Supérieur .... Ensemble
Nombre de couches
7 45 14 66
Epaisseur totale des charbons
3 m ,85 28 ,40 7 ,75 40 m ,00
ASTURIES
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normalement vides, ce qui augmente encore la proportion des menus. L'abatage se fait le plus souvent à la dynamite. Quelques simples bois, normaux aux épontes, suffisent ordinairement pour soutenir les tailles. Les bois proviennent de la Galice ; des coupes faites sans prévoyance ont épuisé les régions voisines des mines, et les grandes forêts de la haute Narsea sont encore trop éloignées de toute voie ferrée pour pouvoir alimenter à bon compte les bassins houillers. Les essences employées sont le chêne et le châtaignier.
Puissance moyenne des couches
0 m ,55 0 ,63 0 ,85 0 m ,61
Il en résulte qu'une méthode unique d'exploitation pouvait être employée, et effectivement c'est ce qui a eu lieu. On trace dans la couche des niveaux {fig. 1), à des distances de 30 à 60 mètres suivant la pente; les étages ainsi formés sont pris par gradins renversés ; chaque gradin a une hauteur de 2 mètres à 2 m ,50, et 12 à 18 mètres séparent deux gradins consécutifs. Des cheminées dans les remblais amènent les charbons aux bennes de la voie de roulage. Il serait naturel que ces cheminées fassent office de trémies et restent constamment pleines de charbon ; mais la forte proportion de menus dans les charbons abattus causerait fréquemment des accrochages. Aussi les laisse-t-on
FIG.
1. — Méthode d'exploitation.
On n'introduit pas de remblais dans la mine ; les nerfs de la couche, la roche prise au toit et au mur par les coups de dynamite, sont suffisants. L'aérage est presque toujours naturel; on l'active et on le régularise souvent par des cheminées où l'on brûle de vieux bois de mine ou de mauvais charbons ; ceci dans le seul but, fréquemment, d'éviter les renversements d'aérage.