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DES LA.
FORMATION
CHARBONNEUSE
BALKANS
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SUPRACRÉTACÉE
rattacherons notre formation charbonneuse et, en particulier, une espèce semblable aux nôtres, donnée comme Fusus môsiacus nov. sp. (Pl. III, 23), qui est notre Pi/rgulifera Pichleri. A partir de 1890, enfin, les travaux de M. Toula ont porté surtout sur le Balkan oriental et ont abouti à une carte publiée en 1896, qui prolonge jusqu'à la mer Noire la carte de 1889 sans en modifier les contours dans la région commune, mais en rattachant décidément au tertiaire, probablement oligocène, les lambeaux de la formation charbonneuse figurés au Nord-Ouest de Slivno. A cette bibliographie (*), il faut encore ajouter les travaux des géologues bulgares, tels que MM. Zlatarski et Bontscheff, qui ont débrouillé les régions avoisinantes, le premier surtout dans le Nord et autour de Sophia, le second dans la Bulgarie du Sud, sans aborder le Balkan central, et enfin ceux de M. Wankoff, qui ont servi de base à ce mémoire. Industriellement, les gens du pays creusent, depuis longtemps, quelques petits puits et galeries sur les (*) 1870. V. HOCHSTETTEH, Die geologischen VerhGltnisse des Dstlichen Telles der europG.isch.en Turkei {Jalirb. d. k. k. geol. Reichs., p. 420); — 1871. FR. SCHRÔCKENSTED;, Geologlsche Notizen aus dem millleren Rulgarien [Jahrb. d. k. k. geol. Reichs., p. 273-279 ; et ibid., 1872, XXII, p. 234-240); — 1879. K. v. FRITSCH, Beitrag zur Geognosie des Balkans (br. in-4°, p. 7) ; — 1883. C.-V. JOHN, Untersuelamgen verschiedener Kohlen aus Bulgarien (Verh. d. k. k. geol. R. A., 1883, p. 283-286); — 1885. H. SANNEH [Deutsche geol. Ges., p. 470-518); — 1880. THOXAIII». Géologie et richesses minérales de la Bulgarie (Rev. un. des mines, p. 1 à 22) ; — TOULA, Geologlsche Untersuchungen un westlichen, zenlralen und ôstlichen Balkan (Sitzungsber. d. Wiener Akad., LXXXI, 1880, p. 188-265; LXXXVII1, 1883; XC, 1884, p. 274-307; Denkschr. d. Wiener Ak. d. Wiss., LV, 1889; LVII, 1890, p. 323-400; LXIU, 1896, p. 277-316): — 1901. J. Cvuic, Die Tektonik der Balkanhalbi nsel (Congrès géol. de Vienne, 1904, p. 347 à 370, avec 4 pl.). — D'une façon générale, on peut se reporter, pour la bibliographie, à un travail de M. Fis. TOULA, Del Gegenwàrtige Stand der geologischen Erforschung (1er Balkanhalbinser und des Orients (C. fi. IX" Congrès géol. intern. de Vienne, 1903), et au travail précédemment cité de M. Cvijic. Voir encore SUESS. la l'ace de la Terre, trad. de Margerie, î, 047 à 650.
affleurements charbonneux; mais le seul point, où les travaux aient pris une allure réellement industrielle, est la mine Prinz Boris à Radevtsi, où une Compagnie française a fait, depuis 1897, des recherches, dont je dirai un mot plus loin. Les travaux ont été momentanément arrêtés, faute de débouchés ; mais le Parlement bulgare ayant voté, en décembre 1904, la construction d'une nouvelle ligne transversale aux Balkans de Timovo à Trevna, Borouchtitza, Seltsi, Maglish et Jeni Zagra, l'exécution de cette ligne, qui traverse le bassin houiller, permettra sans doute à l'exploitation de reprendre et de se développer. II. Géologie du Balkan central. — La géologie générale des Balkans, déjà connue par les publications de M. Hochstetter et M. Toula, peut être maintenant étudiée sur la carte d'ensemble au 1 : 750.000 e delà Bulgarie, que vient de dresser M. le D r Wankoff en utilisant les travaux de MM. F. Toula, G. Zlatarski, G. Bontscheff et S. Bontscheff. Pour nous borner aux grandes lignes, qui nous intéressent seules ici, on y voit clairement apparaître la disposition des plissements, qui rattachent les Balkans : d'une part, aux Alpes de Transylvanie et aux Carpathes ; de l'autre, à la Crimée et au Caucase. La chaîne à axe cristallin de Stara Planina, quel'on peut suivre vers le Nord-Ouest, par Belogradtchik, jusqu'aux Portes de Fer, a pour prolongement, au Nord des vallées de Sophia, de Kasanlik et do Slivno, la chaîne sinueuse, à direction moyenne Est-Ouest, des Balkans d'Étropole, de Zlatica, de Venceti et de Veliki, très nettement limitée au Sud par une zone déprimée à sédiments néogènes et pléistocènes, ligne d'effondrement caractéristique avec rangée de sources thermales, qui se prolonge jusqu'au cap Emilie sur la mer Noire. Au Sud, vient la seconde chaîne archéenne de la Srednagora et du Karadja Dagh (Anti-Balkan de M. Fischer);