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LA FORMATION CHARBONNEUSE SUPRACRETACEE
régularité relative, qui est exceptionnelle dans les Balkans,, mais qui n'est elle-même que très relative, comme suffirait à le montrer le plan. On voit, en effet, sur celuici, comment, au niveau 963 (au-dessus de la mer), les
Fie. 3. — Coupe et plan schématiques des galeries Amélie à la mine Prinz Boris de Radevtsi.
deux couches 2 et 3 commencent par être réunies en partant de l'affleurement pour bifurquera environ 100 mètres de distance. Au niveau 93!), soit 24 mètres plus bas, c'est l'inverse; les deux couches, d'abord séparées à l'affleurement, viennent bientôt converger au bout de 210 mètres. Si l'on examine ce faisceau de trois couches à partir du niveau supérieur 963, on y observe des variations, qui pourront servir à caractériser le type des gisements du Balkan central en un point tout particulièrement favorable. A ce niveau 963, on a distingué trois couches. La couche n° 1, que l'on n'a pas retrouvée aux niveaux inférieurs, n'a été, à ce niveau même, constatée que tout au plus sur 100 mètres de long avec l m ,20 de large, puis a subitement cessé par un phénomène très fréquent dans le pays. Les couches n 0i 2 et 3 constituent, au contraire, la grande ressource delà concession. J'ai déjà dit comment,
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DES BALKANS
dans l'ensemble des chantiers Amélie, ces couches, tantôt s'écartent, tantôt viennent se réunir, puis se bifurquent. Au niveau 963, les couches 2 et 3 commencent par être réunies à l'affleurement et un premier travers-bancs, qui les recoupe transversalement, montre alors une épaisseur de 4 à 5 mètres de charbon, interrompue par quelques lits schisteux. 30 mètres plus loin en direction, l'épaisseur totale reste la même ; mais les lits schisteux intermédiaires ont pris beaucoup plus -d'importance et préparent ainsi la séparation qui se produit bientôt. A partir de ce moment, la couche n° 2 se réduit au maximum à 0 m ,80 de large et continue alors avec une certaine régularité pendant 250 mètres, jusqu'à l'extrémité de la galerie d'avancement. La couche n° 3, séparée de la couche n° 2 par 10 à 15 mètres de stérile, peut avoir 2 à 3 mètres d'épaisseur totale en y comprenant de nombreuses intercalations de schistes. Au niveau moyen 939, dit Sainte-Barbe, les couches 2 et 3 sont tout à fait distinctes à l'affleurement. Le faisceau charbonneux de la couche 2 (lits schisteux compris) a là près de 4 mètres et est intercalé entre deux couches de grès; la couche n° 3 est réduite presque à zéro sur cet affleurement. En suivant la couche n° 2, on la voit se réduire, et son épaisseur, qui est irrégulière, oscilleentrel m , 50 et 2mètres (lits schisteux compris) ; mais, à une certaine distance de l'affleurement, la couche n° 3 s'élargit de son côté et se rapproche de la couche n° 2, en même temps que des veines charbonneuses apparaissent dans l'intervalle. Un travers-bancs, allant d'une couche à l'autre dans ce point favorable, recoupe alors plus de 6 mètres de charbon, en quatre couches principales ayant respectivement 2 mètres, 1 mètre, 0 m ,50 et l m ,80 et séparées par des bancs schisteux d'environ 1 mètre. Une description plus précise est Tome VII, 190:i.
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