Annales des Mines (1905, série 10, volume 7) [Image 162]

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deO m ,80 et est à peu près régulière, avec du charbon dur et de bonne qualité, a pu être suivie en galerie sur 100 mètres de long. On observe là les mêmes bancs calcaires à ostraeées et les mêmes schistes charbonneux friablesà Cyrenasolitaria Zittel. Enfin, l'un des meilleurs gisements fossilifères se trouve au Nord de Bela, à Katchoulka, où quelques veines charbonneuses particulièrement bien réglées ont été explorées sans succès à diverses reprises. La coupe, remise dans l'ordre de stratification normale, comprend là, de haut en bas : Quartzites 80 à i00 m Schistes à lentilles charbonneuses fossilifères, avec grandes ostraeées, Exogyra Ovenvegi Buch ; Ostrea sp. ; Gervillia sp. ; Corbula angustata Sow 70 m Couche de houille n° 1 formée de plusieurs veinules de 0»>,1Ô à0 m ,15 réparties sur i*,20 de hauteur l m ,20 Schistes stériles 8m Couche de houille n° 2, ayant par endroits sur quelques mètres de long 0 m ,20 à 0 m ,30 0 m ,30 Schistes 13 m Couche de schiste charbonneux avec fossiles au toit (Cyrena nolitaria, Mytilus, Pyrgulifera Pichleri Hœrnes, Terebralia cf. Prosperi d'Orb) 0 m ,50 Schistes stériles 20 m Couche de houille n° 4 avec bancs fossilifères au toit contenant les mêmes formes de Cyrènes et de Pyrgulifera 0m ,60 Schistes 3m Dolomie triasique.

IV. Indications économiques. —• L'étude précédente aura suffisamment montré que les charbons des Balkans forment des gisements irréguliers et discontinus d'un faible tonnage, sur lesquels ne saurait se fonder une grande industrie. Ils peuvent cependant avoir une uti-

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DES BALKANS

LA FORMATION CHARBONNEUSE SUPRACRETACEE

lisation locale dans un pays où les combustibles minéraux n'abondent pas. Je vais donc indiquer sommairement l'état de la question. Le tableau ci-joint donne une série d'analyses. porvoiR ORIGINE CARBONE

des chât iions analys

Mine Prinz Boris. Couche Sainte-Barbe n°3 Tschoumerna Boukova Poïana Mine Prinz Boris, origine inconnue, probablement couche Caroline Karpazan Belno Vrech (mine de l'Etat) Borouchtitza Tschoumerna

fixe

MATIERES

volatiles

CE.NDIIES

HUMIDITÉ

calorifique en calories

64.07 74,34 79,55

30,35 18,05 15,55

4,72 6,62 3,75

0,86 0,99 1,15

S. 209 8.197 8.213

54,89 58,07

34,62 27,52

8,45 13,10

2,04 1,31

5.690 5.500

54.39 56,43 87,23

40, 8u 36,95 8,70

2,47 5,90 1,17

2,24 0,72 0,82

ORIGINE

de

l'analyse

Ecole des Mines de Paris sur des charbons triés (1904)

Bureau des Mines

de Sophia 6.095 1 f 7.050 8.020 Analyse faite à Damstàdt (PrSfongS Station fiir die Gcwerbe) sur un échantillon fouroi par le concessionnaire.

Ces charbons contiennent en général peu de soufre, contrairement à ce qui se produit pour certains charbons récents fournissant du coke. Le dosage d'un échantillon à Borouchtitza a donné 0,23 de soufre ; un autre de Tschoumerna, 0,93. En moyenne, on voit qu'on n'a pas affairé à un lignite, mais à une véritable houille, qui, d'après quelques essais, pourrait donner du coke. Physiquement, les charbons sont, pour la plupart, friables et tombent en poussière à L'abattage; ils sont très irrégulièrement mélangés de schiste. Leur exploitation peut se faire assez aisément, puisque les couches, ordinairement redressées entre 40 et 60°, affleurent sur la pente des montagnes et sont accessibles par des galeries en direction, ou par des travers-bancs. Le pays est encore couvert de magnifiques forêts, en sorte que les bois abondent : la seule difficulté spéciale d'exploitation tient à la présence ordinaire du grisou.