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EMPREINTES VÉGÉTALES DE LA FORMATION
GLEICHENIA
cf.
GRACILIS
Heer.
(Pl. VII, fig. 5, Sa.)
Le petit fragment de penne représenté sur la fig. 5 de la Pl. VII ressemble à tel point, par son aspect général comme par les petites dimensions de tous ses éléments, au Gf. gracilis Heer, de l'Urgonien de Rome au Groenland (*), que je n'hésiterais guère, malgré la différence de niveau, à l'attribuer à cette espèce, s'il ne présentait, par rapport à elle, certaines différences de détail dont il me parait impossible de faire abstraction. Les dimensions et la forme des pinnules concordent exactement ; cependant, au point de vue do la forme, il semble que, sur l'échantillon que je figure, les pinnules aient une tendance à se contractera la base du côté antérieur, ce que n'indiquent pas les figures données par Heer. De plus, le Gl. gracilis aurait, d'après la diagnose comme d'après les figures, des nervures latérales toujours simples, tandis qu'ici un certain nombre de nervures sont bifurquées. Mais ce qui me paraît avoir plus d'importance, c'est que, sur l'échantillon que je figure, les pinnules basilaires du côté inférieur sont extrêmement réduites, et différentes des pinnules suivantes, ce qui n'a pas lieu chez l'espèce groënlandaise ; il semble, ainsi qu'on le voit sur la figure grossie 5 a, que les deux pinnules inférieures soient soudées l'une à l'autre, la plus basse dépourvue de nervure médiane, formant ainsi par leur réunion une pinnule unique fortement décurrente sur le rachis et légèrement bilobée. On observe une disposition à peu près semblable chez le Gl. votrubensis Bayer (**), des couches cénomaniennes de Peruc en (*) Heer, Flora fossilis arctica, 111, 2, p. 52, pl. X, fig. 1-11. (**) E. Bayer, Einige lieue Pflanzen der Perucer Kreideschichten in Bbhmen p. 22, pl. 11, iig. 1 ; p. 23, fig. 1 [Sitzungsber. d. h: bohm. Gesellsch. « d. ÏÏiss., 1899, n-XXVI).
CHARBONNEUSE
SUPRACRÉTACÉE DES
BALKANS
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Bohème, du moins sur certaines pennes, mais les pinnules de cette dernière espèce sont sensiblement plus grandes que celles de l'échantillon que je figure, et affectent en outre une forme différente, étant plus couchées sur le rachis et à peine plus longues que larges ; il ne me parait donc pas possible de songer à une identification avec l'espèce de Bohême. Je suis, en somme, porté à penser qu'il s'agit ici d'une forme spécifique nouvelle, mais le seul échantillon recueilli est trop fragmentaire pour permettre une affirmation à cet égard et pour servir de base à l'établissement d'une espèce. Je me borne donc à signaler sa ressemblance générale avec le Gl. gracilis, en rappelant que Heer indique également la présence de cette espèce dans le système inférieur d'Atané (*), c'est-à-dire dans le Cénomanien, mais d'après des échantillons dont l'attribution est peut-être un peu discutable. L'échantillon que je viens de décrire a été recueilli dans la Concession Bodoshti. Peut-être des récoltes plus suivies fourniront-elles d'autres spécimens plus complets de ce même type, qui permettront de trancher la question de son attribution.
PECOPTERIS
cf.
HAIDINGERI
Debey et Ettingshausen (sp.).
(Pl. VII, fig. 6.)
Le fragment de fronde que reproduit la fig. 6 de la Pl. VII offre tout à fait, si l'on n'examine que ses pennes latérales, l'apparence d'un Gleichenia, et pourrait faire songer, entre autres espèces, au Gl. comptoniœfolia Debey et (*) Heer, Flora fossilis arctica, III, 2, p. 98, pl. XXVI, fig. 13 b, c, d: VI, 2. Abth., p. 36, pl. VII, fig. 3.