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CONDITION DES OUVRIERS DES MINES EN AUSTRALASIE CONDITION DES OUVRIERS DES MINES EN AUSTRALASIE
Australie Occidentale. — En Australie Occidentale, la législation ouvrière, surtout en ce qui touche aux mines, s'est rapidement développée au cours de ces dernières années. La recherche et l'exploitation de gîtes d'or sont régis, d'une part, par la loi sur les champs d'or (Goldfields Act) du 12 octobre 1895, avec ses amendements des 27 octobre 1896, 28 octobre 1898 et 5 décembre 1900, et les règlements rendus en vertu de cette loi, ainsi que par la loi sur l'exploitation de l'or à l'aide de sluices ou de dragues (Sltiiçing and dredging for gold Actï ; et, d'autre part, par la loi sur les exploitations minières dans les propriétés privées (Mining on private property Act) du 20 octobre 1898, son amendement du 16 décembre 1899, et les règlements annexes. L'appropriation des gîtes minéraux autres que l'or fait l'objet d'une loi spéciale sur les terrains miniers (Minerai lands Act) en date du 1 er février 1893, amendée les 13 octobre 1895 et 16 décembre 1899. Enfin, la police des exploitations est réglée par deux lois : la première (Mines régulation Act), en date du 12 octobre 1895, amendée le 16 décembre 1899, vise l'ensemble des gîtes minéraux, et la seconde (Coal mines régulation Act), en date du 19 février 1902, est spéciale aux mines de houille; l'une et l'autre sont complétées par des règlements. A côté de ces lois se placent encore les suivantes : La loi du 16 décembre 1899 sur le travail du dimanche dans les mines (Sunday labour in the mines Act) ; La loi du 19 février 1902 sur les indemnités aux ouvriers en cas d'accident (Worker's compensation Act) ; La loi du 23 novembre 1894 sur les sociétés de secours mutuels (Friendly societies Act) ; La loi du 19 février 1902 sur les trade-unions (Trade unions Act);
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Et, enfin, la loi du 5 décembre 1900, modifiée le 19 février 1902, sur la conciliation et l'arbitrage dans l'industrie (Industrial conciliation and arbitration Act). Australie du Sud et Tasmanie. — Dans les autres États de l'Australie, Australie du Sud et Tasmanie, où les industries en général, et l'industrie minière en particulier, sont beaucoup moins développées que dans ceux que je viens do passer en revue, la législation ouvrière, qui s'inspire des mêmes tendances générales, est moins complète, et je n'ai aucune particularité spéciale à en mentionner ici. Au moment où j'ai quitté l'Australie, il n'y avait à ajouter à l'énumération que je viens de faire, relativement aux six États de la Confédération Australienne, aucune loi ouvrière fédérale applicable à l'ensemble de ces États. Cependant la Constitution de la Confédération donne au Parlement Fédéral le droit de légiférer, entre autres sujets, sur les « pensions d'âge et d'invalidité », et sur « la conciliation et l'arbitrage en vue d'éviter ou de régler les différends industriels s'étendant au delà des limites d'un seul État ». Une loi sur ce dernier sujet vient d'être votée et doit donc désormais être ajoutée à la liste qui précède. »
CHAPITRE II. LA LIBRE INITIATIVE ET L'ENTENTE ENTRE INTÉRESSÉS.
De ces facteurs de la solution des questions ouvrières, je n'ai que peu de chose à dire d'une façon générale, sinon que le rôle qu'ils jouent en fait devient de jour en jour moins important, à mesure que l'arbitrage obligatoire