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NOUVELLE MÉTHODE D'EXPLOITATION
la consolidation — des parois du vieux fond ne sont point également sans présenter quelque danger, même pour les ouvriers spéciaux affectés à ce service. 2° D'autre part, pour maintenir à un fond mixte une productivité suffisante, on se trouve conduit, en raison des difficultés précédemment analysées, à concentrer à l'excès l'exploitation dans les chambres montantes. Cette pratique est très dangereuse. La présence simultanée sur un petit espace d'un trop grand nombre d'ouvriers occupés soit à l'abatage, soit au débitage des blocs au voisinage du banc battant, a été la cause de graves accidents, qui sont beaucoup moins fréquents lorsque le personnel du fond peut être convenablement disséminé et le travail organisé d'une façon méthodique, ce qui n'est facile qu'avec un vaste champ d'exploitation, composé de chambres indépendantes desservies, à chaque étage d'exploitation (*), par un réseau complet de traçages (collectrice en direction sur laquelle se branchent les petits travers-bancs donnant accès aux chambres). Quelque critiquable qu'elle paraisse, la méthode mixte n'en a pas moins été d'une application courante à Trélazé, où elle est encore pratiquée aujourd'hui non seulement dans ce que l'on pourrait appeler le premier deep level du gisement (fond n° 5 des Petits-Carreaux, voûte à 107 mètres de profondeur, exploitation descendante arrêtée à 186 mètres), mais dans un second étage souterrain, comme c'est le cas au fond n° 8 des Grands-Carreaux (voûte à 182 mètres de profondeur, exploitation descendante arrêtée à 242 mètres). Pour porter sur la méthode mixte un jugement équitable, on ne doit pas perdre de'vue qu'elle répondait à une situation particulière : en effet, elle a permis d'exploiter (*) On verra que la méthode de la Société ardoisière de l'Anjou a fixé à 8 mètres la hauteur de l'étage, comprenant ainsi deux tranches de 4 mètres.
DES
ARDOISIÈRES
DU
BASSIN
DE
L'ANJOU
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dans le plus bref délai possible et sans travaux préparatoires les massifs, d'étendue restreinte et de forme irrégulière, compris entre les anciens fonds descendants de Trélazé. Il ne faudrait pas, néanmoins, s'exagérer les avantages de cette solution. C'est ainsi, par exemple, que le coût du remblayage, quelque simple qu'il soit, d'une chambre descendante, peut fort bien, lorsque les dimensions de celle-ci sont assez grandes, être mis en balance avec les dépenses de fonçage d'un nouveau puits d'extraction. Comme on le sait, les remblais arrivent dans le vieux fond par un petit puits spécial débouchant à la voûte, prolongé par un gros tuyau de descente établi contre un chef et terminé par une trémie de chargement sous laquelle on amène les wagonnets. D'autre part, les percées multiples effectuées tous les 4 mètres dans les bardeaux séparatifs des chambres montantes ne sont guère moins onéreuses qu'un traçage régulier (par collectrice et recoupes en travers -bancs) effectué tous les 8 mètres suivant la méthode de la Société ardoisière de l'Anjou. Le seul avantage de la méthode mixte de la Commission — et il présente assurément une importance considérable — a donc été un gain de temps. Cette grande Société a pu ainsi procéder progressivement à la transformation de ses procédés d'exploitation, en maintenant au niveau normal sa fabrication d'ardoises et en évitant tout chômage au nombreux personnel qu'elle occupe à Trélazé. Méthode montante proprement dite. — La discussion peut-être un peu trop détaillée qui précède simplifie beaucoup l'examen, auquel nous allons procéder, des formes successives de la méthode en remontant proprement dite. Celle-ci comporte, dans tous les cas, comme travaux préparatoires, le fonçage d'un grand puits d'extraction et l'ouverture, au pied de ce puits, d'une ou plu-