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NOUVELLE
MÉTHODE
D'EXPLOITATION
battant a dépassé cette porte médiane, on se hâte desortir les produits par celle-ci et d'amener alors du vieux fond, parla porte supérieure voisine de la foncée, le remblai sur lequel sera établi le niveau supérieur de roulage permettant d'accéder aux chambres suivantes. Une chambre quelconque doit donc de toute nécessité être remblayée avant celles qui la suivent. Mais ce remblayage barre la route au sortage des produits des chambres les plus éloignées. Il est donc en même temps nécessaire que l'exploitation du banc soit plus avancée dans ces chambres que dans celles plus voisines du puits, de manière à ce que le schiste des chambres les plus éloignées puisse, pendant cette seconde phase, sortir par les portes pratiquées dans le milieu des bardeaux. Le simple énoncé de ces deux conditions : remblayage de la n" chambre en avance sur la (n -+- 1)°, abatage de la (n -+- l) e en avance sur la n", suffit à mettre en lumière les difficultés pratiques de la méthode. L'application stricte de la formule précédente conduirait à une grande discontinuité dans l'exploitation. Pour éviter l'improductivité qui en résulterait périodiquement, on a été amené à conserver des galeries boisées sous les remblais des premières chambres, de manière à pouvoir sortir par ces galeries le schiste du p° banc encore en exploitation dans la (n -f l) e chambre, tandis que le (p + 1)' est déjà exploité dans la n*. Mais cet expédient, qui s'applique à un ensemble de deux chambres, ne peut se généraliser indéfiniment de proche en proche, car il n'est guère possible d'avoir plus de deux niveaux différents de roulage dans le vieux fond (encore la possibilité d'en avoir deux est-elle subordonnée à la position particulière occupée dans ce fond par le puits d'extraction). Dès que le nombre des chambres montantes dépasse deux, on retombe donc sur les difficultés signalées précédemment.
DES
ARDOISIÈRES
DU
BASSIN
DE
L'ANJOU
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Au point de vue de la sécurité, la méthode mixte générale de Trélazé, avec pilier réservé entre l'ancienne exploitation et la nouvelle, s'est montrée nettement inférieure à la méthode montante intégrale (puits et collectrices) que nous allons décrire tout à l'heure. Ce n'est pas cependant que, dans ces exploitations mixtes, le vieux fondait donné lieu à des catastrophes. L'expérience parait, au contraire, indiquer jusqu'ici (sous réserve des accidents qui peuvent encore se produire pendant l'achèvement du remblayage des fonds mixtes actuellement en activité) que lorsqu'un fond descendant est parvenu sans éboulernent grave à la limite fixée pour son approfondissement, on peut légitimement espérer que l'éboulement grave ne se produira pas pendant le remblayage de ce vieux fond, à la condition que les parois et la voûte soient, pendant toute cette période, l'objet d'une surveillance active,, et qu'une épaisseur suffisante soit donnée au pilier de protection réservé entre l'ancienne exploitation et la nouvelle. On a soin, en outre, de déplacer légèrement, à chaque foncée, les portes traversant les bardeaux, de façon à éviter l'affaiblissement qui résulterait de la superposition exacte — tous les 4 mètres — de percées ne laissant entre elles qu'une épaisseur de 2 mètres de rocher. Ceci reconnu, les motifs pour lesquels la méthode mixte s'est montrée pratiquement plus meurtrière que la méthode intégrale sont en réalité les suivants : 1° D'une part les ouvriers — en petit nombre, il est vrai — qui travaillent dans le vieux fond, soit à la réception des remblais, soit aux manœuvres d'accrochage des bassicotées et des pièces, 'restent exposés aux accidents par chutes d'objets, ruptures, bassicots,etc..., tous accidents essentiellement propres à la méthode descendante, et dont le tableau de M. Ichon fait bien ressortir l'importance considérable. La surveillance — et éventuellement