Annales des Mines (1905, série 10, volume 8) [Image 296]

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SUR UNE MÉTHODE NOUVELLE

et trois divergents à partir de cette combinaison :

< 1J )

7H

7 (6),

7 M-

Le système (9) équivaut complètement à l'enclenchement P. Le système (10) entraîne aussi son existence, puisqu'il rend impossible la réalisation de la combinaison P, en partant de n'importe quelle autre. Le système (11) n'empêche pas de réaliser la combinaison P, mais seulement de la détruire une fois réalisée. Un système intermédiaire entre (10) et (11), comme serait celui-ci : (

13

>

7V),

abc(c),

permettrait de réaliser la combinaison P en manœuvrant b à partir de

puis de la détruire en manœuvrant soit a,

soit c pour passer à — ou à abc : il n'y aurait donc rien

  • à en conclure en ce qui concerne la combinaison P, qui

resterait à la fois réalisable et modifiable. Enfin, un système intermédiaire entre (9) et (10), par exemple (13)

.

ê'W,

entraînerait évidemment l'enclenchement simple — > tout aussi bien que les systèmes (9) et (10). On voit donc qu'un système donné de n enclenchements complets de passage entre n leviers : (14)

M, (a,),

M,,(a 2 ),

M„ (a„),

où Mj, M2 , Mn sont dos combinaisons données de a u a 2 , ..., a H , telles queMp {p — 1, 2, n) ne renferme pas ap , donnera l'enclenchement simple indirect P, si on peut

DE NOTATION DES ENCLENCHEMENTS

trouver des combinaisons N,, N.,, «j, a,, a„, telles que

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N„des mêmes leviers

MjN 1 = M 2 N 2 = ... -:. P.

La même conclusion subsistera si la seconde des conditions ci-dessus peut être remplie pour un système tel •que (14), comprenant pour tout ou partie des demi-enclenchements de passage (c'est-à-dire où renferme ap ), mais après qu'on aura remplacé chaque Mp par son complémentaire M/ (obtenu en inversant dans M p la position de ap et ne modifiant rien pour les autres symboles). Une remarque est, toutefois, encore nécessaire : dans la formation des produits M 1 IS' 1 ,M2 N 2 , ...,il doit être bien entendu que N l5 N 2i sont construits de manière à ne faire disparaître respectivement aucun des symboles existant dans M,, M,, c'est-à-dire, en pratique, ne doivent renfermer que ceux des symboles a u a2 , qui ne figurent pas dans M l5 M2 , ... ; autrement, de l'enclenchement donné 'M, («j) par exemple, on ne serait plus en droit de conclure à l'existence de l'enclenchement composé M,N, («,), et ■d'en déduire l'enclenchement simple indirect MN, par le raisonnement précédemment indiqué. En définitive, les règles à suivre pour obtenir les formules des enclenchements indirects qui résultent d'un système donné se réduisent aux deux suivantes, dont la première est de beaucoup la plus importanteau point de vue des applications : RÈGLE I. — Multiplier algébriquement deux formules -d'enclenchement (simples ou de passage) données, telles que le produit algébrique contienne un au moins ou deux au plus symboles de leviers de moins que l'ensemble des deux formules employées. Dans le premier cas (disparition d'un seul symbole), le produit algébrique est la formule -d'un enclenchement indirect, pourvu qu'il ne contienne au plus qu'un symbole de levier en mouvement. Dans le second Tome VIII, 1905.

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