Annales des Mines (1906, série 10, volume 9) [Image 10]

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OBSERVATIONS GEOLOGIQUES

on pompait dans le puits 1 à 2 mètres au-dessous de sa propre émergence (*). A ces anciennes sources sont venues s'en substituer deux nouvelles plus chaudes et plus abondantes, par suite de travaux exécutés depuis la fin de 1901, d'après nos conseils, sous l'habile direction de M. Ramon Adan deYarza. Quelques détails sur ces travaux, malgré leur caractère un peu local, peuvent être utiles pour préciser les conditions de circulation superficielle, de débit, etc., auxquelles sont soumises ces sortes de sources émergeant dans un terrain calcaire très fissuré, au fond d'une vallée, le long d'une rivière. Le nombre des sources semblables est assez grand, et la difficulté de les capter est généralement assez considérable pour que des éléments de comparaison soient de nature à rendre quelques services. On verra d'ailleurs que le captage de l'une de ces sources. nouvelles (San Ignacio) présente une application intéressante de la méthode des pressions hydrostatiques réciproques. Tout d'abord, une première galerie, menée perpendiculairement au contact d'après les indications d'un ancien plan (fig. 2), est venue recouperen 7, exactement au contact des schistes et calcaires, c'est-à-dire tout àfait dans les con{*) On doit remarquer, à ce propos, combien il faut se garder desL théories trop, simplistes dans ces circulations d'eau souterraines et combien il est inexact de supposer des milieux absolument perméables, où les eaux communiquent librement d'un point à l'autre et prennent, en tous sens, aussitôt la forme d'équilibre voulue par les principes de l'hydrostatique ou de l'hydraulique. En réalité, on a affaire presque toujours à des massifs compacts coupés de fissures, où circulent des sortes de ruisseaux ou de rivières très localisées. Pour atteindre le point demoindre pression vers lequel les lois de l'équilibre devraient les conduire, ces veines aquifères auraient souvent à décrire un trajet si compliqué et si long que cetle communication n'a pas le temps de se réaliser. On va en voir bientôt d'autres exemples ici même, et c'est un point sur lequel j'aurai à insister ultérieurement dans un autre mémoire en préparation sur l'hydrologie souterraine de la Dobroudja bulgare.

SUR QUELQUES SOURCES THERMALES

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